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LETTRE DE L'URV N°
5
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EDITORIAL
par Henry de Lesquen
conseiller municipal,
président de l’U.R.V.
A Versailles, le 1er janvier 2006
Madame, Mademoiselle, Monsieur, chers amis Versaillais,
La nouvelle année est, pour tous, une agréable occasion de redire son affection
à sa famille et à ses amis. C’est aussi le moment, pour moi et pour les autres élus
et responsables de l’U.R.V., qui sommes engagés dans la vie municipale,
de formuler des vœux à l’intention de tous les Versaillais. Puisque nous vivons
dans la même cité, que nous partageons les mêmes attachements à ce qui nous entoure
et que notre vie quotidienne est conditionnée par ce qui est décidé ici,
nous formons une Communauté qui doit prendre conscience de son unité,
par delà nos différences individuelles ; la réussite de chacun est un bienfait pour tous.
Je vous souhaite, de tout cœur, de réaliser en 2006 vos légitimes espérances.
Que la nouvelle année soit heureuse, pour vous et ceux qui vous sont chers !
Si vous pouvez venir à la traditionnelle “galette des rois” organisée par l’U.R.V.
pour le samedi 28 janvier, je serai heureux de renouveler ces vœux devant vous de vive voix.
Et nous pourrons aussi évoquer ensemble l’avenir de Versailles, qui ne laisse pas d’être préoccupant
à court et moyen terme (puisque le maire actuel paraît vouloir se cramponner à son fauteuil encore deux ans),
mais qui devrait être radieux à plus long terme, compte tenu des incomparables
atouts de notre Ville – à condition, bien sûr, que nous réalisions l’alternance aux prochaines
élections municipales, en mars 2008.
Agir pour la démocratie
A bien des égards, l’année 2005 aura été “annus horribilis” pour la gestion municipale :
une longue grève des éboueurs, sans solution de remplacement ; une nouvelle inondation,
qui a submergé le parking Saint-Louis ; l’échec de la candidature de Paris et Versailles aux J.O. ;
des violences répétées dans certains quartiers, notamment à Jussieu... L’U.R.V.,
qui constitue la seule opposition municipale digne de ce nom, ne s’est pas contentée de dénoncer
les erreurs, les fautes, qui ont conduit à ces résultats déplorables.
Nous n’avons cessé de proposer des solutions, des remèdes, en nous appuyant
sur notre projet pour le Renouveau de Versailles. Malheureusement,
l’actuelle municipalité (le maire et ses adjoints) a toujours fait la sourde oreille
aux aspirations des Versaillais, que l’U.R.V. a été la seule à exprimer au sein du Conseil municipal.
Nous pourrons cependant, avec votre soutien, contraindre le maire actuel à changer
d’attitude en 2006, quoi qu’il en ait : dans la mesure où les échéances électorales se rapprochent,
tout porte à croire qu’il va tenter désespérément de sauver sa place, ou de la tenir
au chaud pour l’un de ses épigones, et qu’il se sentira donc obligé d’écouter les Versaillais
un peu plus, et de reprendre une partie des propositions de l’U.R.V., pour tâcher
de lui couper l’herbe sous le pied... Notre premier vœu, pour notre Ville,
c’est donc que la démocratie y revienne en force ! Vous pouvez compter sur nous
pour agir avec ardeur dans ce but.
Recevez mes salutations bien cordiales et l’assurance de mon entier dévouement.
Henry de Lesquen
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TRIBUNE
par Jean-Noël Audibert
secrétaire général de l’U.R.V.
Peur sur Versailles
Violences urbaines à Jussieu
Notre Ville n’a pas été épargnée par les violences urbaines. Dans un article des Nouvelles
de Versailles intitulé : « Le Bateau réduit à l’état d’épave », on apprenait qu’un bâtiment
associatif de Jussieu, le “Bateau”, avait été détruit par un incendie criminel,
après avoir été vandalisé plusieurs fois. Evoquant “la peur” qui règne maintenant à Jussieu,
la journaliste rendait compte en ces termes de la réunion du conseil de quartier
qui faisait suite à l’événement : « Le conseil s’est écourté pour que chacun
puisse rentrer tranquillement. La police avait en effet bouclé le haut du quartier,
suite à un feu de conteneur, déclenché dans la soirée. »
La vie à Versailles n’est donc plus un long fleuve tranquille...
Selon les chiffres officiels, qui sont toujours très en dessous de la réalité
(comme l’ont démontré les enquêtes de “victimisation”), on y enregistre chaque année plus de 5.000 crimes et délits.
Pourtant, dans le budget 2006, les charges de personnel de la police municipale n’augmentent pas,
tandis que les dépenses de “communication” sont majorées de 30 % ! Pinte a donné
la priorité à la propagande pour tenter de cacher la vérité aux Versaillais,
qui sont de plus en plus nombreux à commencer à avoir peur, et pas seulement à Jussieu.
L’idéologie collectiviste de la mixité forcée
De plus, la politique du maire actuel, qui favorise délibérément l’installation de familles marginales,
porte atteinte aux équilibres de la population versaillaise, au nom de l’idéologie collectiviste
de la mixité forcée. Pinte ne cache plus ses idées de gauche, en allant même, comme Delanoë,
au-delà des 20 % de logements ultra-sociaux exigés par la loi de l’ex-ministre communiste Gayssot,
comme le soulignait L’Expansion en octobre 2005 (p. 100) : « À Paris et à Versailles,
les maires sont plus actifs (sic), puisqu’ils imposent désormais un minimum de 25 % de logements sociaux,
dans les nouvelles opérations immobilières. »
Cette fausse politique “sociale” compromet à la fois notre identité et notre sécurité.
Versailles est engagée, par la faute de son mauvais maire, sur une pente dangereuse,
qui nous mènerait inéluctablement, si l’alternance ne jouait pas aux prochaines élections municipales,
à la situation que connaissent bien des communes du “9.3”, où les habitants « traduisent
leur angoisse et le sentiment de subir une forme de “domination” de la part des jeunes issus
de l’immigration », comme le rapportait Luc Bronner dans Le Monde du 15 novembre 2005.
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Les échos du Conseil municipal
par Henry de Lesquen
Un face-à-face
Le maire actuel a fait surélever le siège sur lequel il trône pendant
les séances du Conseil municipal. Voulait-il ainsi parvenir à dominer physiquement
l’opposition, à défaut de la dominer intellectuellement et moralement ?
Que l’on ne voit pas dans cette remarque ironique une attaque personnelle !
Les conditions matérielles de nos débats ne sont pas indifférentes.
La disposition des lieux est conçue pour “minoriser” l’U.R.V., qu’un mode de
scrutin inéquitable a déjà réduit numériquement à la portion congrue.
Et le maire actuel, qui préside les séances, ne nous donne la parole qu’à contre-cœur,
et parce qu’il ne peut pas faire autrement...
Cependant, les débats se résument à un face-à-face entre les élus de l’U.R.V.
et la majorité pintiste, car la gauche ne fait que de la figuration, n’ayant rien
à reprocher au maire, dont elle partage l’idéologie.
Je ne pourrai donner ici que deux exemples de ces discussions.
Une intervention prémonitoire de l’U.R.V.
Alertés par des experts au sujet des risques d’inondation, nous avons voulu
tirer la sonnette d’alarme. J’ai donc soulevé la question, le 19 mai 2005
(cf. procès-verbal de la séance, page 246) :
“J’appelle l’attention de la municipalité sur les inquiétudes des Versaillais,
et en particulier de techniciens et ingénieurs bien informés, sur les risques d’inondation,
ici ou là, à Versailles. On se souvient de la célèbre affaire du parking Saint-Louis,
largement inondé deux mois après son inauguration, alors qu’on avait raconté aux riverains
qu’il n’y avait aucun risque. Sans doute n’est-ce pas facile, mais il y a beaucoup
de travaux à faire : d’où l’inquiétude qui naît lorsqu’on s’aperçoit que beaucoup ne sont
pas faits. (...) J’appelle l’attention de la municipalité sur le caractère prioritaire de
ces questions d’assainissement, pour éviter qu’une catastrophe ne survienne un jour
et éviter les incidents, déjà trop nombreux, les caves trop souvent inondées.
L’assainissement, comme la propreté, fait partie des missions prioritaires
d’une municipalité et il serait impardonnable que nous connaissions des drames dans ce domaine.”
Hélas ! Une fois de plus, nous n’avons pas été écoutés. Il n’y a eu ni état des lieux,
ni programme de travaux, ni même de mesures conservatoires. Le résultat, vous le connaissez :
le 23 juin 2005, à la suite d’un violent orage, beaucoup d’immeubles versaillais ont subi
de sérieux dégâts des eaux et le parking de la place de la cathédrale a été une nouvelle fois submergé :
il n’a toujours pas été remis en service, six mois après.
Une réponse évasive de Pinte
20 octobre 2005 : Anne-Gaëlle Bastos revient sur la question des gradins du Bassin
de Neptune (voyez la pétition), qu’elle avait déjà évoquée à la séance précédente.
Elle demande à nouveau qu’ils soient démontés au plus tôt, parce qu’ils
portent atteinte à la beauté du site et qu’ils privent de nombreux Versaillais
d’une de leurs promenades favorites. A nouveau, le maire fait une réponse évasive
et se dérobe à ses responsabilités (cf. procès-verbal de la séance, page 506).
Trop souvent, les élus de la liste pintiste tentent de déstabiliser
les orateurs de notre Groupe, en les accablant d’invectives
(voyez notre mise au point à la séance du 17 novembre 2005, page 554).
Dans une démocratie, l’opposition doit pouvoir s’exprimer librement. Nous en prenons
l’engagement : quand viendra le moment de l’alternance, si les Versaillais nous font confiance,
nous serons parfaitement respectueux des droits de l’ex-majorité municipale, qui sera devenue l’opposition.
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ARTICLES
Rétablir la sécurité : le programme de l’U.R.V.
La loi républicaine donne au maire des missions éminentes en matière d’ordre public.
Voici donc les principales propositions de l’U.R.V. pour que le prochain maire, qui sera
élu en 2008, assume pleinement ses responsabilités dans ce domaine :
1 - Les effectifs de la police municipale seront portés à 100 policiers.
2 - Ses missions seront redéfinies pour qu'elle se consacre prioritairement à la protection des Versaillais et à la lutte contre la délinquance.
3 - Les points sensibles, notamment les gares et les sorties des écoles, seront placés sous vidéosurveillance.
4 - Un Centre Opérationnel de Veille pour la Sécurité (C.O.V.S.) coordonnera la police municipale, la police nationale, les sapeurs pompiers, et demeurera en liaison avec les sociétés de gardiennage.
5 - Nous engagerons une politique de “tolérance zéro” contre les “petits” délits.
6 - Le maire et son adjoint à la sécurité joueront pleinement leur rôle d'officier de police judiciaire en recueillant les plaintes des Versaillais victimes de violence.
7 - La mairie fournira une assistance judiciaire aux Versaillais victimes d'agressions.
Avec nous, la peur changera de camp.
(J.-N. A.)
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VOUS AVEZ LA PAROLE
Sens des responsabilités
Voici la lettre que j'ai adressée à Alain Fontaine, maire-adjoint, à la suite de la nouvelle inondation du parking Saint-Louis, le 23 juin 2005 :
“Monsieur,
“Je viens de lire avec consternation votre courrier où vous tentez de vous justifier
sur vos responsabilités concernant le désastre du 23 juin. Je vois que vous n’assumez
pas vos responsabilités et que, suite au même événement survenu en 2001, rien de suffisant n’a été fait,
puisque cela a recommencé.
“Non, ce n'est pas la fatalité lié à un événement climatique, puisque c’est déjà survenu
quatre ans auparavant. Il apparaît évident que ce parking est certainement mal placé et sûrement mal conçu.
“En tous cas, les habitants de Saint-Louis ne sont pas dupes et idiots et votre
courrier ne sert strictement à rien ; leur opinion est déjà faite, surtout pour ceux
présents en 2001. L’inondation est due à l'inaction et l’incompétence de certaines
personnes que vous devez certainement connaître...
“Pour conclure, je prendrai l’exemple de la société COFIROUTE, qui, en janvier 2003,
avait bloqué sur l’A10, par négligence, des milliers d’automobilistes, toute une nuit
sous la neige. Malgré le caractère exceptionnel des conditions climatiques, ils avaient,
dès le lendemain, reconnu leur responsabilité, assumé leurs erreurs et présenté leurs excuses.
Je vois que tout le monde n’a pas le même sens du devoir, des responsabilités et même de l’honneur...”
T. L. S.
Montée de l’insécurité
Félicitations pour vos tribunes libres dans “Versailles Magazine” !
Nous sommes un jeune couple arrivé à Versailles voilà près de deux ans.
Nous avons vu en peu de temps la ville changer. Nous avons constaté une certaine montée
de l’insécurité. Mon épouse a été insultée et menacée dans les gares.
Je ne comprends pas qu'un maire au discours aussi démagogique ait réussi à obtenir son siège...
O. L.
Pompiers caillassés
Les pompiers venus quêter pour les étrennes m’ont appris qu'à Jussieu
on avait incendié des autos et un centre social, et que l’on avait caillassé les pompiers.
Un bilan précis (et exact) serait de nature à réveiller les Versaillais. Pour l'instant,
ils me paraissent bien mal informés.
J.-C. B.
Gabegie
Je me permets de vous suggérer la lecture de la revue Capital d'octobre 2005 sur
les gabegies publiques : Versailles est en bonne place.
R. P.
Un discours honnête et franc
Pour la première fois je viens de lire votre Lettre, que j'ai eue dans ma boîte, et je tiens tout simplement à vous féliciter pour votre engagement et vos idées de droite (la vraie, pas la fausse). Cela fait du bien de lire des choses sensées et vraies, un discours honnête et franc. Bravo ! Vous aurez le soutien d'une famille de plus.
M.-C. L.
Proverbe polonais
Quand je lis vos articles, que je trouve très convaincants,
et où vous mettez bien en évidence la gabegie du maire, je pense à ce proverbe polonais :
“On ne peut pas être à la fois intelligent, honnête et communiste”.
Adapté au cas de Versailles, cela deviendrait : “On ne peut pas être intelligent, honnête et favorable à Pinte” !
M. G.
[Vous auriez parfaitement raison si les Versaillais étaient convenablement informés.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas, et beaucoup se laissent encore abuser par la propagande
du maire actuel, et notamment par les calomnies qu’il n’hésite pas à répandre sur notre compte.
La Lettre de l’U.R.V. est l’un des moyens de combattre cette désinformation, ainsi que notre site Internet. H. L.]
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