Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 48 du 6 septembre 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Un maire hors jeu.

Une grande déception
La nouvelle est tombée comme un couperet, le 6 juillet 2005 : c’était Londres ! Paris était éliminée, et Versailles dans la foulée, puisque notre Ville avait pris en charge une partie du dossier des Jeux Olympiques. Nous avons tous été très déçus, car on pouvait s’enthousiasmer pour cette grande fête du sport, qui attire les regards du monde entier, et où l’on célèbre, dans la ferveur et la fraternité, les exploits des meilleurs athlètes ; ç’aurait été l’occasion de faire briller davantage encore sur la scène internationale les noms déjà prestigieux de Paris et de Versailles.

Un funeste pressentiment
Ces belles perspectives se sont évanouies en un instant. Pourquoi ? Bertrand Delanoë, mauvais perdant, a feint de croire que la Perfide Albion avait triché... L’explication était un peu courte. Nous avions eu un funeste pressentiment, lorsque l’actuel maire de Versailles, Etienne Pinte, avait soumis le dossier au conseil municipal. Il nous avait demandé de l’autoriser à signer un chèque en blanc, sans articuler le moindre chiffre (voir le procès-verbal de la séance du 23 septembre 2004, pp. 421-2). Cette irresponsabilité financière nous avait paru de très mauvais augure. Et, lorsque nous lui avions cité le budget que B. Delanoë avait présenté de son côté, le même Pinte s’était exclamé : “Je conteste formellement les estimations à la louche du maire de Paris. Ce ne sont pas des chiffres fiables !” (voir le procès-verbal de la séance du 21 octobre 2004, p. 466) - avouant ainsi que le dossier de candidature manquait de sérieux. Les journaux nous ont appris que Londres avait, au contraire, soigneusement élaboré le plan de financement de l’opération. Ainsi le comité olympique a-t-il préféré le projet solide et charpenté des Britanniques au toc et aux paillettes de MM. Delanoë et Pinte.

La sanction de l’incompétence
L’actuel maire de Versailles a idéologiquement beaucoup de points communs avec celui de Paris, bien qu’ils n’aient pas la même étiquette. Et, l’un comme l’autre, ils sont persuadés que la communication peut remplacer la gestion. Cette irresponsabilité, cette incompétence, ont eu leur sanction le 6 juillet 2005, au grand dam de tous les Français.
Si la candidature de Paris (et de Versailles) avait été retenue, nul doute qu’Etienne Pinte aurait revendiqué sa part du succès. Il lui faut donc accepter sa part de l’échec. Nous avons eu, à nouveau, l’accablante démonstration que le maire de Versailles, tout comme celui de Paris, était décidément hors jeu.

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