Union pour le Renouveau
de Versailles


Lettre de l'URV

Thèmes
d'analyse et de
propositions
Courriels
LETTRE DE L'URV N° 3

EDITORIAL
par Michel BERNOT
Conseiller municipal, administrateur de l'URV

INSUPPORTABLE !

En faisant le 25 mars 2001 notre entrée au Conseil municipal, à l’issue d’une rude bataille politique, nous ne nous attendions certes pas à être accueillis avec bienveillance par les représentants de l’actuelle majorité et par ceux de la gauche plurielle, tant notre présence leur était visiblement INSUPPORTABLE...

Nous étions cependant loin d’imaginer l’ostracisme et les agressions verbales inqualifiables dont nous allions être l’objet de la part des plus enragés d’entre eux, chaque fois que nous prendrions la parole pour exprimer notre point de vue sur certains sujets.

INSUPPORTABLE, notre présence l’était assurément, parce qu’elle mettait fin, semble-t-il, à un face-à-face paisible et bien rodé, à un système de répartition des rôles et des places où chacun trouvait apparemment son compte depuis de nombreuses années !

Dans ce contexte, une série d’incidents viennent de mettre en évidence, pour ceux qui en doutaient encore, l’état d’esprit de certains de nos adversaires et leur souci quasi obsessionnel de tenter de nous provoquer et de nous discréditer en nous clouant au pilori du « politiquement correct »...

Le premier a eu lieu le 10 juillet 2003, lorsque le deuxième adjoint s’est permis, du haut de la tribune où il siège, d’interrompre brutalement et de traiter de “raciste” notre amie Martine Masse, qui avait osé utiliser, de façon tout à fait banale, le mot « immigrés » dans le cadre normal d’une intervention sur une délibération inscrite à l’ordre du jour !

Invité par mes soins à présenter ses excuses à notre collègue, profondément blessée par cet anathème, où le ridicule le disputait à l’odieux, il s’y est catégoriquement refusé, contraignant ainsi notre groupe unanime à manifester son indignation en quittant la salle.

Le 23 octobre suivant, un des membres les plus sectaires de la gauche
« archéo-socialiste », prenant la parole peu après moi, s’est cru obligé de commencer sa propre intervention en s’excusant d’être, je cite, « une fois n’est pas coutume, d’accord avec l’extrême droite » !

Voulant éviter de perturber le débat en cours, je m’abstins de toute réaction à chaud, préférant procéder à une vigoureuse mise au point au début de la séance suivante.

Ainsi fut fait, ce qui me permit de démontrer, dans le calme, le caractère fallacieux de ce genre d’insinuation, peut-être maladroite, mais certainement pas tout à fait innocente.

Dans un tout autre registre enfin, celui de l’indignité et de la grossièreté, la palme revient sans conteste à l’adjoint chargé des sports, qui n’a pu s’empêcher, le 18 décembre dernier, lors du débat sur le budget, de nous qualifier « d’animaux » qu’il est (sic) « toujours fascinant d’entendre aboyer ».

Ces quelques exemples, très significatifs, reflètent bien l’attitude INSUPPORTABLE à notre égard de certains de nos adversaires, visiblement peu respectueux du suffrage universel. Sans doute espèrent-ils, de cette façon, nous décourager et nous faire taire.

Ils se trompent, nous ne nous laisserons pas intimider par des manœuvres aussi grossières, car nous sommes conscients, au seuil de cette nouvelle année, d’incarner aux yeux des Versaillais, toujours plus nombreux, qui nous font confiance, l’espoir du renouveau !


COMMUNIQUÉ
Martine Masse poursuit Bertrand Devys pour diffamation

Mme Martine Masse, conseillère municipale de Versailles, membre du Groupe U.R.V., a engagé contre M. Bertrand Devys, deuxième adjoint au maire, chargé des finances, des poursuites pour diffamation envers un citoyen chargé d’un mandat public. Celui-ci l’avait traitée de “raciste” en pleine séance du Conseil municipal et avait, ensuite, refusé de lui présenter des excuses.
Les élus et responsables de l’Union pour le Renouveau de Versailles sont pleinement solidaires de Mme Masse, qui a été profondément blessée par cette odieuse calomnie. Ils espèrent que cette action donnera un coup d’arrêt à la dérive de la majorité municipale, qui multiplie les invectives, les propos venimeux, les attaques personnelles, contre les élus de l’U.R.V., dans un style qui déshonore le débat public et porte atteinte à la démocratie.
L’U.R.V. rappelle que, pour sa part, elle ne combat que des politiques, sans jamais s’en prendre aux hommes.


Les échos du Conseil municipal
par Henry de Lesquen

L'avenir de nos enfants et la responsabilité du maire

Je ne reviendrai pas sur les fortes paroles de notre ami Michel Bernot, qui souligne, dans son éditorial, combien l’atmosphère est devenue désagréable, au Conseil municipal, du fait des membres de la majorité municipale, qui multiplient les attaques personnelles contre les élus de l’U.R.V., à l’instigation du maire actuel, Pinte, et de son deuxième adjoint, Devys. Mieux vaut évoquer ici les moments plus consensuels où nous pouvons penser que nous avons en face de nous des gens de bonne volonté, et non des agités qui nous injurient en nous traitant d’“animaux” (sic) !

“720, c’est trop !”

Le 21 janvier, donc, après un début de séance chaotique, nous avons pu discuter d’un sujet qui mobilise les parents d’élèves de Saint-Jean et d’Hulst : le projet de fusion des écoles (primaires) qui a été décidé autoritairement par la direction, sans concertation aucune. J’ai bien des raisons de m’intéresser à la question, non seulement parce que je suis à l’écoute de nos concitoyens, en tant qu’élu municipal, mais aussi parce que je suis un ancien élève de l’établissement, et un père d’anciens élèves. Or, dans le débat qui a eu lieu au Conseil municipal, tous ceux qui sont intervenus - dont l’auteur de ces lignes - ont critiqué le projet de fusion, montrant qu’ils avaient compris, au moins en partie, l’argumentation de l’association “720, c’est trop!” On pourrait même parler d'unanimité si certains, comme le deuxième adjoint, Bertrand Devys, ne s'étaient pas murés dans un silence ambigu. Les enfants sont forcément plus heureux et plus épanouis dans des écoles qui sont à leur échelle et adaptées à leur sensibilité, donc relativement petites. Celles-ci sont plus favorables à leur réussite. L’intérêt pédagogique doit l’emporter sur des considérations purement techniques... En outre, il ne serait pas sans inconvénient d’allonger les déplacements d’une bonne partie des enfants, en les obligeant à faire, pour certains, 700 m de plus, et en imposant de nouvelles contraintes aux parents.

La demande de moratoire est un piège

Hélas, la direction s'obstine et ne veut rien entendre ! C’est ici que le maire en place doit prendre ses responsabilités. Il a affirmé le 21 janvier qu’il était hostile au projet. Je l’en ai félicité. Mais je lui ai demandé d’en tirer les conséquences et d’empêcher sa réalisation. Il en a les moyens, eu égard aux pouvoirs propres que la loi lui confère. En effet, le regroupement des écoles sur la rue Rémilly ne peut se faire sans des autorisations administratives et se trouve, notamment, subordonné à l’octroi d’un permis de construire pour les nouveaux bâtiments du collège Saint-Jean. Les implications de l’opération en termes de circulation et de sécurité des enfants sont suffisamment importantes pour que le maire y mette son veto, au nom de l’ordre public. Il doit en prendre l’engagement formel, dès à présent.

M. Pinte préfère parler d’un “moratoire”. Mais il nous a déjà fait le coup pour la piscine de Porchefontaine, en 2002, lorsqu’il a provisoirement retiré sa décision de fermeture, juste avant une échéance électorale. On peut donc craindre que Pinte ne cherche qu’à gagner du temps, en attendant que les parents d’élèves ne finissent par se résigner, de guerre lasse : il expliquera alors, dans quelques mois, qu’il a “respecté la liberté de l’enseignement privé”... La demande de “moratoire” est un piège : nous devons tous exiger que le maire en place s’engage à refuser le permis de construire nécessaire au projet de fusion des écoles Saint-Jean et Hulst, qui ne peut se réaliser sans son aval.


ARTICLES

Aider les mères
Par Anne-Gaëlle BASTOS
Conseiller municipal

Les modes de garde sont un problème important dans notre Ville, qui laisse souvent des mamans dans l’angoisse de ne pas trouver de solution adaptée, lors de leur reprise de travail. Les garderies pré et post-scolaires n’existent pas partout et manquent absolument de souplesse, les assistantes maternelles sont en nombre très insuffisant et, s’il y a davantage de crèches, celles-ci ne peuvent répondre à des demandes sans cesse croissantes. Nous voulons pour Versailles une politique familiale équilibrée, laissant aux mamans le choix du mode de garde, proposant une souplesse des jours et des horaires, ou leur offrant tout simplement le choix de ne pas travailler, temporairement. Certaines villes n’hésitent pas à payer un complément mensuel à l’allocation parentale d’éducation pour celles qui souhaitent élever leurs enfants. Pourquoi pas à Versailles ?

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Les projets de la municipalité pour les Chantiers : vers l’asphyxie de Versailles.

Par Anne Leherissel

Les projets de la municipalité pour la zone des Chantiers brillent par leur ignorance des réalités de notre Ville, à commencer par la circulation.
Les rues des Etats-Généraux et des Chantiers présentent une inadéquation permanente à un trafic automobile intense, pour deux raisons : le trafic automobile de transit et l’accès à la gare des Chantiers. Ces encombrements sont une source de nuisances, dont les riverains du quartier ne cessent de se plaindre, avec raison. Cette situation choquante déshonore Versailles et en dégrade l’image.

La thrombose...

Cette inadéquation atteint son paroxysme et devient une véritable thrombose à l’endroit où les voitures qui viennent de la gare débouchent sur l’axe déjà encombré. Là, traversant les deux chaussées en un flot pressant et pressé, s’écoulent deux flots de piétons, voyageurs allant prendre le train ou sortant de la gare. Il en résulte un blocage mutuel des piétons et des véhicules qui arrivent de la rue ou de la gare, notamment les bus urbains ou régionaux.
A l’évidence, l’aménagement du quartier doit avoir comme un des ses objectifs principaux de séparer les flots de circulation, dont la rencontre actuelle est un défi au bon sens.

...et comment y remédier

Face à cette situation, le maire de Versailles non seulement reste indifférent, mais encore prend une décision qui ne peut que l’aggraver. Alors que l’accroissement du trafic ferroviaire est programmé (augmentation de 5 à 10.000 passagers par jour) et que les abords immédiats de la gare doivent être restructurés, il écarte la double nécessité d’une liaison à haut débit entre la gare et l’extérieur de Versailles (vers l’A 86 et la RN 286) et de la création d’un parking de grande capacité pour stocker les véhicules des automobilistes venus prendre le train à Versailles.
Liaison spécifique et grand parking vont de pair ; complémentaires l’un de l’autre, ils sont indispensables pour rendre ce secteur à nouveau vivable pour ceux qui y habite et pour ceux qui y habiteront.
La création d’un parking, qui pourrait être à la fois aérien (sur les voies) et souterrain, et le franchissement du rond-point des Francine, dans le cadre d’un trafic de transit, serait bénéfique à la Ville et s’inscrirait dans un projet valable de régulation du trafic régional, auquel la Région pourrait souscrire et participer financièrement.
L’amélioration pour les habitants serait notable et éviterait à ce quartier et au quartier Saint-Louis de souffrir du piège à autos infernal qu’est l’actuelle gare des Chantiers.
En outre, les passagers seraient alors en mesure d’attraper leurs trains à temps, ce qui serait véritablement favorable au développement des transports en commun...
En définitive, ce dossier est emblématique de l’appréhension idéologique, et donc stérile, des affaires par la municipalité actuelle : sous prétexte de favoriser les transports en commun, elle combat les automobilistes, même aux abords de la gare ! Mais les faits sont têtus : en dehors des proches riverains et des habitants de zones bien desservies vers la gare, de nombreux usagers doivent venir en voiture prendre le train. Le nier est stérile, l’organiser serait utile.

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www.urv.fr
Un site sur Internet pour la réinformation des Versaillais.
par Henry de Lesquen

La “réinformation”, c’est le contraire de la désinformation ; c’est l’action qui consiste à rétablir la vérité, quand elle est malmenée, et, pour ce qui nous concerne, à éclairer nos concitoyens sur les enjeux du débat municipal. Je risque ce néologisme pour souligner l’importance de la riposte à la désinformation dont les Versaillais sont victimes.
Vous pourrez désormais en savoir plus sur la vie municipale en consultant le site que l’U.R.V. vient d’ouvrir sur Internet, à l’adresse www.urv.fr. Faites-nous part de vos observations : elle nous permettront d’améliorer cet instrument de démocratie locale. Le “réseau des réseaux” est un puissant moyen pour cette nécessaire “réinformation” et il se trouve, fort heureusement, que les Versaillais sont en flèche pour l’utilisation d’Internet.
L’U.R.V. a d’autant plus besoin d’Internet qu’elle est réduite à la portion congrue dans le Bulletin municipal (magazine Versailles) et que ses positions sont loin de trouver dans la presse locale l’écho qu’elles méritent. De surcroît, les magazines nationaux (Le Point, L’Express, Le Nouvel Observateur...) font régulièrement des éditions spéciales sur Versailles (diffusées uniquement dans notre Ville) pour assurer leur promotion et concourent simultanément, dans la pratique, à celle du maire en place, puisqu’ils trouvent commodes de s’appuyer sur la direction de la communication de la mairie pour constituer leurs dossiers... Avec la Lettre de l’U.R.V., c’est notre site Web qui vous permettra de mieux connaître nos analyses et nos propositions.


VOUS AVEZ LA PAROLE

Je pense que les Versaillais, comme tout le monde, sont d’abord préoccupés par ce qui les touche de très près. Le stationnement, par exemple, et son fonctionnement, sont ressentis par beaucoup de riverains de mon quartier (Notre-Dame) comme une véritable injustice. Etre verbalisé le dimanche matin en bas de chez soi, comme cela vient d’arriver à un de mes amis encore, dont la femme, en plus, est enceinte, tout cela pour permettre à d’autres personnes de venir stationner dans le quartier à cause du marché, est totalement anormal. A quoi bon surpayer loyers ou achats pour être dans un quartier plutôt qu’un autre, et se voir interdire d’y vivre, pour laisser la place aux autres ? C’est une ineptie ! Dans le même esprit, interdire le stationnement des riverains dans les rues autour de la place du marché et, dans le même temps, ouvrir un ou deux carrés de la place pour permettre le stationnement des gens qui vont au cinéma n’a pas de sens. L’adjoint au maire en charge du stationnement me dit dans un courrier qu’il suffit de prendre un abonnement au parking souterrain. À 650 FRF par mois ! Les autres Versaillais, qui disposent du tarif résidentiel, payent trois fois moins.
J.-B.G.

La fête de Noël 2003 revêt un goût amer pour les Versaillais, qui ne disposent plus de piscine depuis août. Depuis cette date, rien n’a encore été trouvé pour que les Versaillais puissent bénéficier de tarifs préférentiels à la piscine du Chesnay. La piscine de Viroflay, dotée d’un bassin de 25 m, accueille trop de baigneurs et n’est ouverte qu’une fois par semaine jusqu’à 22 heures. Pour une famille nombreuse comme la mienne, les entrées à la piscine du Chesnay s’élèvent globalement à 23,50 EUR, alors que celle de Versailles nous revenait à 9,35 EUR, sans compter le coût du transport. En un an, le surcoût est de 735,80 EUR, ce qui est considérable ! Il faut trouver une solution au plus vite.
T.L.C.

[A la suite des interventions vigoureuses des élus de l’U.R.V. sur cette question, la mairie a fini par trouver une solution à ce problème. Mieux vaut tard que jamais ! Henry de Lesquen]

J’étais présent à la réunion d’information sur l’enquête d’utilité publique en cours, le projet de ZAC des Chantiers m’inquiétant particulièrement. Comme vous l’avez souligné, ce projet a été très mal élaboré. Aux nombreuses questions posées, j’ai été surpris de constater l’absence de réaction du maire (attitude délibérée ou manque de courage pour dialoguer avec les habitants qui s’étaient déplacés ?). Il faudrait organiser un référendum. Tous les Versaillais que j’interroge sont opposés au projet.
B.B.

J’aimerais que le maire, Étienne Pinte, s’explique sur le point suivant : son prédécesseur, André Damien, facilitait, le dimanche matin, le stationnement des véhicules de ceux qui assistaient à la messe dans la chapelle Notre-Dame des Armées. La partie du terre-plein de l’avenue de Paris située devant l’ancienne grande poste était accessible ce jour-là. Depuis la prise de pouvoir par les “ayatollahs” du stationnement à la mairie de Versailles, le plot mobile commandant l’accès à ce terre-plein est invariablement mis en position haute, interdisant le stationnement des voitures. Il serait intéressant de savoir pourquoi les rigueurs de la réglementation sont imposées chaque dimanche aux imbéciles qui vont à la messe ! Le maire s’imagine-t-il que ces personnes sont déchues de leur droit électoral ?
A.V.

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