Union pour le Renouveau
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Editorial n° 46 du 6 juin 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Un mois sans éboueurs :
les trois fautes impardonnables d’un maire inexistant.

Après un mois de grève des éboueurs, le maire allait-il dire ses regrets aux Versaillais, touchés dans leur vie quotidienne ? Vous n’y pensez pas ! Il a préféré consacrer son éditorial de juin 2005, en première page du Bulletin municipal, à de virulentes attaques contre l’U.R.V.... J’ai donc dû lui adresser une mise au point, pour répondre à ses calomnies. Et j’invite nos concitoyens à se reporter au dossier que nous avons ouvert sur notre site Internet, pour savoir la vérité sur l’affaire du “Panier fleuri”. Je leur demande surtout de ne pas se laisser abuser par cette misérable diversion et de tirer, avec nous, la leçon des trois fautes impardonnables que le maire en place a commises, à l’occasion de cette grève.

Sa première faute, c’est qu’il a pris parti dans le conflit social, alors qu’il aurait dû rester neutre. Ce maire, dont les positions de gauche, et même d’extrême gauche, sont bien connues (c’est parce qu’il est d’extrême gauche qu’il cherche à discréditer ceux qu’il considère comme ses seuls véritables adversaires, en les taxant d’extrême droite, avec une parfaite mauvaise foi), a volé au secours des syndicats. La grève n’aurait pas été aussi dure ni aussi longue si ceux-ci n’avaient pas été soutenus par le maire de Versailles, président de la communauté de communes, qu’ils ont d’ailleurs remercié de son aide.

Sa deuxième faute, c’est qu’il n’a pas assuré la continuité du service. L’enlèvement des ordures ménagères est une mission essentielle pour une municipalité. Le maire du Chesnay, quant à lui, a trouvé des solutions de remplacement pour que les poubelles soient ramassées dans sa Ville. Elles ne l’ont pas été à Versailles, parce que nous avons un mauvais maire.

Sa troisième faute, c’est qu’il s’est défaussé de ses responsabilités. Pendant toute la durée de la grève, il a laissé le préfet agir à sa place, pour trouver une médiation. Il a même eu l’impudence de mettre l’Etat en accusation, en vue de dissimuler sa propre incurie ! Les Versaillais n’oublieront pas ce piteux exercice de défausse.

Notre Ville mérite mieux que ce maire, qui a donné un triste spectacle au cours de cette pénible grève. L’U.R.V. s’engage, pour sa part, à constituer une municipalité qui assumera toutes ses responsabilités et qui en répondra loyalement devant les Versaillais, quand ils pourront enfin donner congé à ce maire inexistant.

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