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d'analyse et de
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LETTRE DE L'URV N°
4
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EDITORIAL
par Henry de Lesquen
conseiller municipal,
président de l’U.R.V.
La Lettre de l’U.R.V. que vous
avez entre les mains contribue à la
“réinformation” des Versaillais, au même
titre que notre site Internet. Elle témoigne de notre
attachement à la démocratie. Et l’on peut
même dire que c’est l’U.R.V. qui a introduit la
démocratie dans notre Ville ! En effet, avant 2001,
pendant la première mandature du maire actuel, il
n’y avait pas d’opposition, au Conseil municipal. Or,
sans opposition, et sans perspective d’alternance, pas de
démocratie. Aujourd’hui, l’U.R.V. constitue la
seule opposition réelle face à la majorité
socialo-pintiste, dont le caractère composite
démontre combien tous ces élus ont trahi leurs
électeurs.
L’opposition est d’autant plus nécessaire que
le bilan de ce maire est calamiteux et que les perspectives sont
inquiétantes, pour les trois années qui restent,
avant les prochaines élections municipales. Un P.L.U. et
une ZAC des Chantiers rejetés, tant par les Versaillais
que par les Sages de la Commission d’enquête, que
Pinte veut faire passer coûte que coûte. Un mois sans
éboueurs... et sans solution de remplacement. La
dégradation des conditions de circulation et de
stationnement. Une politique du logement fondée sur
l’idéologie collectiviste de la mixité
forcée de l’ex-ministre communiste Gayssot. Un
absolu manque de vision d’avenir. Le refus obstiné
de prendre en compte les aspirations des Versaillais... Avec
votre soutien, forte de votre confiance, l’U.R.V. ne se
laissera pas impressionner par les calomnies lancées par
Pinte et ses acolytes : elle continuera à préparer
l’alternance, pour que Versailles soit enfin rendue aux
Versaillais.
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TRIBUNE
par Jean-Noël Audibert
secrétaire général de l’U.R.V.
La crise du stationnement
Le stationnement devient de plus en plus
difficile et de plus en plus onéreux dans notre Ville.
Une négation de la réalité
A l’occasion des travaux de remise en état de la
voirie, on réduit le nombre des places disponibles, comme
si cette mesure allait entraîner ipso facto la diminution
du nombre de véhicules à garer...
Plus inquiétant encore, le nouveau P.L.U. a diminué
le nombre de places de stationnement pour les constructions
nouvelles.
La ZAC des Chantiers va entraîner une augmentation
conséquente du trafic de la SNCF. Or, il n’est pas
prévu de places supplémentaires pour le parking
public, comme si tous les voyageurs allaient utiliser les autobus
pour se rendre à la gare. Nous constatons, une fois de
plus, la négation de la réalité, de la part
des politiciens au pouvoir à Versailles.
Nous attendons toujours les parkings souterrains situés
sous l’avenue de Paris, le boulevard de la Reine, la rue
Royale, la gare de Montreuil, éventuellement
l’avenue de Sceaux... Pourquoi, après dix ans de
mandature du maire actuel, ces projets ne sont-ils pas encore
réalisés ou, au moins, en cours de
réalisation, à l’exception de celui du
boulevard de la Reine, mal conçu, qui suscite les
préoccupations des riverains ?
La chasse aux automobilistes
Tout récemment, l’aménagement du
stationnement dans le quartier Saint-Louis, que l’U.R.V.
réclamait depuis longtemps, a mis en évidence les
défauts de la politique actuelle, dans les zones à
stationnement limité :
- Le tarif de 50 centimes pour 20 minutes est exorbitant.
- La carte mensuelle de stationnement coûte 40 euros pour
les résidents. L’U.R.V. préconisait 15 euros
(100 francs), dès 2001. L’amendement que nous avons
proposé en ce sens a été rejeté par
la majorité actuelle.
- La mairie se plaint du “manque de civisme” des
automobilistes versaillais, qui ne seraient que 32 % à
s’acquitter du prix du stationnement, contre 55 % en
moyenne nationale : mais tout tarif trop élevé
engendre ce genre de réaction.
Les Versaillais se rendent bien compte que les recettes de
stationnement constituent un impôt de plus.
Cette politique, foncièrement idéologique, poursuit
un seul but : décourager les Versaillais d’avoir une
voiture ou de l’utiliser. On fait la chasse aux
automobilistes, au nom de la priorité donnée aux
“circulations douces” et aux transports en
commun.
Le nécessaire changement de politique
Mais les Versaillais sont nombreux à avoir besoin de leur
voiture. Ils doivent pouvoir l’utiliser quand ils le jugent
bon, sans qu’on cherche à leur imposer un mode de
déplacement. C’est pourquoi l’U.R.V. affirme
que :
- le prix du stationnement doit être raisonnable ;
- des parkings souterrains doivent être construits
rapidement ;
- le parking public de la ZAC des Chantiers doit avoir au moins
770 places (385 actuellement).
Sans ces mesures, le stationnement va devenir un handicap
économique pour notre Ville et un cauchemar pour ses
habitants.
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Les échos du Conseil municipal
par Anne-Gaëlle Bastos
Quoi de neuf au Conseil municipal de
Versailles ?
Dans un sens, rien. Le jeu du maire en place se poursuit,
affligeant et dans une permanente autosatisfaction. Et la gauche
“plurielle”, qui ne fait presque plus semblant
d’être dans l’opposition, continue ses ronds de
jambes, en gratifiant la municipalité de :
“C’est un excellent projet” ou :
“Nous vous remercions de ces excellentes
explications”... Bref, l’U.R.V. est la seule
opposition. Seule l’U.R.V. dénonce les erreurs de
gestion de la municipalité, sans se laisser intimider par
les hurlements et les quolibets qui sont lancés par
quelques conseillers municipaux de la majorité municipale,
dès que nous ouvrons la bouche. Il est maintenant
évident que l’on utilise des techniques de
déstabilisation à notre encontre et que certains
ont été désignés pour nous
interrompre systématiquement.
Une belle façon de bâcler les débats
Quelques exemples : lors du vote du budget, qui
représente une des séances les plus importantes de
l’année, afin de respecter la loi qui l’impose
et de permettre un débat approfondi, nous avons
demandé le vote par chapitre. On nous l’a
refusé, pour ne nous accorder qu’une intervention
générale de dix minutes par groupe. Quelle belle
façon de bâcler les débats ! Or, est-il
nécessaire de rappeler l’augmentation des
impôts de 24 % en trois ans ? ce qui, pour l’U.R.V.,
mérite un vrai débat sur le contrôle des
dépenses à Versailles.
De même, nous avons dû attendre onze mois pour que le
maire propose une modification du règlement
intérieur du Conseil municipal, à la suite du
jugement qui l’avait condamné pour non-respect du
droit d’expression de l’opposition... et cette
modification, qui ne change rien sur le fond, n’est pas
conforme à ce qui avait été jugé
!
La marque de l’idéologie
Pour le logement social, la municipalité nous impose des
logements ultra-sociaux en Centre-Ville, où le prix au
mètre carré est le plus cher, et finance le
coût supplémentaire, de l’achat ou des
travaux, à coup de surcharge foncière,
c’est-à-dire de subventions de la Ville,
répercutée sur les impôts. Le but, là,
est purement idéologique et se justifie au nom de
l’artificielle mixité sociale défendue par
l’ex-ministre communiste Gayssot ! L’U.R.V., quant
à elle, préconise une politique de logements
sociaux intermédiaires, accessibles aux jeunes
ménages et aux familles nombreuses, qui se
révèle une solution plus
équilibrée.
Encore un sujet idéologique cher à Monsieur Pinte :
il nous présente une délibération
prévoyant des suppléments de
rémunération pour certains agents municipaux, en
raison seulement de leur nationalité
étrangère et non pas en fonction du mérite.
La plupart de ces agents, présents sur le territoire
depuis près de vingt ans, ne veulent pas devenir
français, car ils perdraient des avantages, comme
l’a précisé le maire, en séance !!
La fameuse “Communauté de communes” se
révèle, comme nous l’avions annoncé,
une superstructure administrative coûteuse et inefficace,
qui n’apporte rien, si ce n’est des impôts
supplémentaires. Nous avons pu le constater à
l’occasion de la grève des éboueurs, qui a
duré un mois… Les Versaillais ont souffert, tandis
que la Ville du Chesnay, qui a eu la sagesse de rester
indépendante, a trouvé des solutions de
remplacement pour le ramassage des ordures
ménagères.
Malgré ces débats souvent houleux, rien ne pourra
ébranler notre détermination à
défendre les intérêts légitimes des
Versaillais et à nous faire les interprètes de
leurs préoccupations.
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ARTICLES
P.L.U. : comment l’U.R.V. défend
les Versaillais
par Henry de Lesquen
Une municipalité sans vision
d’avenir
Le plan local d’urbanisme (P.L.U.) définit les
droits de construire, fixe le cadre des activités et
détermine la physionomie de la Ville. Il est essentiel
qu’il exprime un projet d’avenir. Or, rien
n’est prévu, dans le P.L.U. qui a été
adopté en 2004 par la majorité municipale, pour
l’aménagement de Satory, où doit se faire
l’expansion de la Ville, ni pour la liaison de ce
huitième quartier avec le reste de Versailles. Rien
n’est envisagé pour enrayer le déclin
économique de notre Ville, rien non plus pour créer
des synergies avec le Château, rien pour le
développement du commerce. Rien n’est destiné
à renforcer l’axe Nord-Sud (qui va de la place
Laboulaye à l’évêché et, au
delà, jusqu’à Satory) ni à donner un
“cœur” à Versailles, de manière
à refaire son unité.
On ne trouve pas trace dans le P.L.U. des propositions de
l’U.R.V.... ni d’aucune autre, au demeurant. La
municipalité actuelle n’a pas de vision
d’avenir.
Les vices de conception de la ZAC des Chantiers
L’objet premier du P.L.U., cependant, était de
prévoir l’aménagement des terrains
libérés par la S.N.C.F. près de la gare des
Chantiers. Les élus de l’U.R.V. ont
multiplié les analyses et les propositions, pour que ce
projet de ZAC réponde aux besoins des Versaillais (voyez les documents qui
figurent dans notre dossier). Hélas, le maire actuel
n’a jamais rien voulu entendre !
Jugeant qu’il n’était pas acceptable
d’installer des logements à côté du
chemin de fer, en raison des nuisances, nous avons demandé
que la ZAC ne contienne que des bureaux et des commerces. Ainsi
conçu, le projet pourrait financer un accès direct
à l’A 86, qui désengorgerait la rue des
Chantiers.
Mais cette municipalité, qui manifeste une
hostilité de principe à l’égard des
automobilistes, s’est refusée à discuter de
cette idée. Elle tient à ce que la gare reste dans
un cul-de-sac. Et, comme elle n’a pas accepté non
plus d’augmenter le nombre des places du parking public,
tout est fait pour aggraver dramatiquement des difficultés
de circulation et de stationnement qui sont déjà
considérables.
Soulignons que l’un des aspects de ce dossier touffu a fait
l’unanimité contre lui : c’est la construction
d’un cinéma géant “multiplexe”,
qui porterait un coup très dur à l’animation
du Centre-Ville, en entraînant la fermeture des deux
cinémas actuels.
L’avis défavorable des Sages de la Commission
d’enquête
La loi obligeait la municipalité à soumettre le
P.L.U. à l’enquête publique. Les trois
“Sages” désignés par le
président du tribunal administratif ont travaillé
d’arrache-pied pendant huit mois, en toute
indépendance. Après avoir étudié le
dossier à fond et recueilli toutes les opinions, ils
ont rendu un avis
défavorable, à l’unanimité, le 26
avril 2004, en faisant leurs les observations
énoncées par l’U.R.V.. Leurs conclusions
étaient sans équivoque. Qu’il s’agisse
de la concertation, de la circulation et du stationnement, de
l’environnement, des nuisances et de la pollution, des
équipements et des activités, de
l’intégration architecturale des constructions de la
ZAC dans le site du Château, ou encore des
“EVIP” (espaces verts intérieurs publics ou
privés), cet avis défavorable portait condamnation
de l’incompétence et de l’idéologie
dont la municipalité avait fait preuve.
Un tel avis défavorable est exceptionnel. Le maire
actuel n’en a cependant tenu aucun compte. Il a fait
adopter son détestable projet, par une majorité aux
ordres, le 12 juillet 2004, en dépit de
l’opposition des élus de l’U.R.V.,
qu’il n’a même pas laissés
s’exprimer, en violation du droit et au mépris de la
démocratie.
Le recours administratif et le verdict des
électeurs
Nous
avons demandé au tribunal administratif de Versailles
d’annuler le P.L.U., confortés par les huit
autres recours déposés parallèlement par des
particuliers et des associations. Tous ces recours ont
été rejetés en bloc, sauf pour quelques
dispositions secondaires du P.L.U.. Certes, les juges ne se
prononcent que sur la légalité d’une
décision, et non sur son opportunité. Mais il est
choquant qu’ils aient ici ignoré le rapport des
Commissaires enquêteurs et qu’ils n’aient pas
sanctionné les erreurs manifestes
d’appréciation que ceux-ci avaient mises en
évidence. Les juges n’ont pas non plus tenu compte
de l’évidente irrégularité du vote qui
avait eu lieu à la séance du 12
juillet 2004.
Nous avons donc fait appel de ce jugement contestable.
Cependant, quoi qu’il en soit des décisions des
tribunaux, c’est aux citoyens versaillais que reviendra
le verdict final. Car, en 2008, à la date des
prochaines élections municipales, quand ce mauvais maire
devra remettre son mandat en jeu, tout porte à croire que
rien d’irréversible n’aura été
accompli, compte tenu de la longueur des procédures... et
de l’incurie de la municipalité, qui patauge dans ce
dossier complexe. En choisissant l’alternance, en 2008, les
Versaillais condamneront le P.L.U. du maire sortant et ils
permettront à l’opposition
d’aujourd’hui, l’Union pour le Renouveau de
Versailles, qui a toujours été en phase avec leurs
aspirations, de se mettre à leur service pour les
réaliser, en devenant la majorité.
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Versailles bientôt rattachée au 93 ?...
Selon la presse, le 23 mars 2005, lors du
contrôle par deux policiers d’un jeune roulant sans
casque dans un “quartier sensible” de Versailles, ces
derniers ont été agressés par une
cinquantaine de jeunes. Après un échange de coups,
les policiers se sont dégagés en tirant en
l’air avec leur flash-balls et ils souffrent de
traumatismes crâniens.
Faut-il comprendre que Jussieu est en passe de devenir une zone
de non-droit, comme beaucoup de quartiers des communes de
Seine-Saint-Denis ? Toujours est-il que le maire, Pinte, a pris
publiquement le parti des “sauvageons” contre les
policiers... Et que, sous couleur de
“prévention”, il ne cesse de gratifier lesdits
sauvageons de multiples cadeaux, aux frais du contribuable.
L’U.R.V. préconise, au contraire, une politique de
“tolérance zéro” qui a fait ses preuves
à l’étranger, et elle soutient
résolument l’action des forces de l’ordre.
Dans ce contexte, l’U.R.V. dénonce la politique du
logement adoptée par Pinte, qui vise à
accroître autoritairement
l’hétérogénéité de la
population versaillaise, au nom de l’idéologie
collectiviste de la mixité forcée promue par la loi
de l’ex-ministre communiste Gayssot.
C’est ainsi qu’au conseil municipal du 21
avril 2005 Pinte a fait voter par sa majorité
élargie (qui inclut la gauche) la préemption
d’un immeuble sis au centre de Versailles, 29 avenue de
Saint-Cloud, pour en faire des logements ultra-sociaux
destinés à une population marginale. Les voisins
apprécieront.
(J. C.)
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VOUS AVEZ LA PAROLE
Des sacs poubelles devant la mairie
?
- Dimanche 15 mai 2005 : voici la copie d'un mail adressé
à la Mairie de Versailles !
“Sujet : Grève des éboueurs.
“Je suis très inquiet:
“1 sur la persistance du problème;
“2 au sujet de l'inaction apparente de la Mairie de
Versailles (plus de 80.000 habitants) sur ce sujet.
(...)”
Le dossier des ordures ménagères ne me paraît
pas géré efficacement. Je vous remercie de bien
vouloir aider et contribuer au rétablissement d'un service
convenable dans les meilleurs délais.
18 mai 2005 : la Mairie de Versailles me répond
qu’elle ne peut rien faire...
Pourquoi ne pas aller déposer les sacs poubelles
directement devant la Mairie ?
Au fait, comment fait la Mairie du Chesnay pour le ramassage des
ordures ? Il n'y a pas de sacs qui traînent.
B. B.
Le même service pour tous les Versaillais
- Je ne remets pas en cause le droit de grève, mais la
Ville doit le même service à tous les Versaillais !
Voici, pour information, ce que j’ai écrit à
la municipalité le 2 mai 2005 : “Alors que tous les
Versaillais sont assujettis à la taxe d'enlèvement
des ordures ménagères, je suis très surpris
de constater que celles-ci ont déjà
été ramassées dimanche dans certains
quartiers (proches de l'Hôtel de Ville) et que, 48 heures
plus tard, celles-ci ne le sont toujours pas dans les autres
quartiers !”
J.-B. S.
Politique autophobe - Vous êtes sans doute au
courant du positionnement de la Ville de Versailles en
matière de politique autophobe dans la revue AUTO PLUS.
(...) L'autophobie va à l'encontre de la qualité de
la vie que nous aimons bien. Voilà une nouvelle
démonstration qu'une politique socialiste (comme celle de
Pinte) va à l'encontre d'une vraie politique sociale.
R. P.
Discrimination contre les entreprises
- Le 10 septembre 2004, je vous mettais en copie la lettre
adressée au maire à propos des nouvelles
règles de stationnement dans le quartier Saint-Louis.
Sachez que le maire ne m'a pas répondu.
Je ne comprends toujours pas les raisons de la discrimination
tarifaire à l'égard des entreprises. Je comprends
que nous allons payer un impôt indirect qui double notre
taxe professionnelle, sans pour autant être certain de
garer les véhicules de nos collaborateurs. Est-ce la seule
mesure trouvée pour soutenir l'action et le moral de
petits entrepreneurs ? Notre seule solution est-elle de quitter
Versailles et d'aller vers d'autres cieux plus accueillants ?
B. P.
[Je vous remercie de nous avoir communiqué votre
excellente lettre sur le stationnement dans le quartier
Saint-Louis, dont je partage entièrement l'analyse. Les
conseillers municipaux de l'U.R.V. ont voté contre la
délibération présentée par le maire
en place, en raison, notamment, du tarif exorbitant qu'elle
prévoyait. C'est d'autant plus inacceptable que cette
nouvelle ponction s'ajoute au véritable matraquage fiscal
pratiqué par la mairie, notamment au détriment des
entreprises (qui sont pénalisées par le
"découplage" entre la taxe professionnelle et la taxe
d'habitation). H. L.]
Une municipalité affligeante
Voici la lettre que j’ai adressée à Alain
Fontaine :
“Monsieur le maire "adjoint",
“J'ai lu dans la Pravda versaillaise que le bilan du
stationnement à Saint-Louis est encourageant. Ah, quelle
malhonnêteté intellectuelle ! Vous n'avez fait que
déplacer le problème. En effet, il y a en
permanence une petite centaine de véhicules garée
sur l'accotement de l’avenue Clément Ader (...). Il
n'est donc pas étonnant qu'il y ait maintenant des
dizaines de places disponibles dans la journée dans le
quartier. De nombreux Versaillais ont pris le parti de se garer
très loin de chez eux pour refuser le racket des 40 euros
mensuels. Le problème n'est pas réglé, vous
l'avez déplacé, comme sait le faire tout bon
politicard qui se respecte ! Encore une fois, cette
municipalité est affligeante...”
T. L. S.
Pourquoi tant de pudeur ?
Avez-vous remarqué que, dans le numéro d'avril 2005
du magazine “Versailles”, le minois d'Etienne Pinte
n'apparaît que treize fois ? Je pose la question : pourquoi
tant de pudeur ? de discrétion ? A-t-on pensé
à la déception des électeurs de ce Monsieur
qui souhaitent le retrouver à chaque page ? Bien
sûr, je rigole...
J.-C. B.
La passivité du maire actuel
Versaillais de longue date, je constate la passivité de
l'équipe municipale actuelle. Difficile d'agir, face
à pareille inertie ou consciente schizophrénie.
Etienne Pinte incarne le politicien type... Beaucoup de
fumée, aucune décision... Le problème est
que localement, nous avons impérativement besoin d'une
politique de terrain, concrète et réaliste.
(...)
Voilà, je souhaitais vous souhaiter bon courage et surtout
vous remercier du rôle que vous tenez face à cette
équipe d'intéressés inintéressants.
Je vous renouvelle tous mes encouragements.
G. C.
Des positions pragmatiques, efficaces et
honnêtes
- Je lis mensuellement la brochure de la Ville de Versailles, et
viens de temps à autre sur votre site Web. Je trouve vos
prises de positions très pragmatiques, efficaces et
honnêtes, face à une volonté affichée
de la mairie actuelle de tirer Versailles par le bas et de
s'acoquiner avec la gauche, comme un adolescent de bonne famille
se lierait d'amitié avec un jeune un peu voyou, pour se
faire peur...
Il est tout à fait exact, à mon sens, que la mairie
actuelle fait une mascarade de politique de droite. Il est
heureux que des hommes libres et courageux comme vous se
lèvent pour dénoncer cette usurpation, et fassent
valoir les valeurs fondamentales de notre Ville...
Je vous soutiens donc moralement pour l'ensemble de votre action
et tiens à vous féliciter pour le travail admirable
que vous fournissez au nom des personnes que vous
représentez, sans jamais les trahir, toujours les
défendant.
P. L.
Un journaliste de parti pris
- Lecteur de longue date des Nouvelles de Versailles, pour me
tenir au courant de la vie municipale, je suis de plus en plus
énervée de lire toute une série
d’articles tendancieux dirigés contre vous... Je les
trouve d’ailleurs mal écrits.
H. C.
[Nous comprenons parfaitement votre réaction. Mais il faut
préciser que ces articles tendancieux sont imputables
à un journaliste et à un seul : il s’agit de
M. Franck Meslin, qui mène une campagne personnelle de
désinformation à l’égard de
l’U.R.V.. Nous avons même été
contraints de le poursuivre pour diffamation. Il y a aussi,
heureusement, d’excellentes signatures dans notre
hebdomadaire versaillais. H. L.]
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