Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 50 du 6 novembre 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Violences urbaines :
qui sème le vent récolte la tempête.

Les émeutes qui se sont multipliées dans des banlieues meurtries soulèvent de graves questions sur la politique de l’Etat, mais elles interpellent aussi les élus municipaux, car les décisions de la Ville en matière de logement et d’ordre public ont une influence décisive sur les équilibres sociaux. Or, les orientations du maire actuel, Etienne Pinte, et de ses collègues de parti, à Versailles, vont à rebours de ce qu’il faudrait faire et sont en train de créer une situation très dangereuse. Il y a déjà eu, du reste, de sérieux troubles à Moser, à Richard-Mique, et surtout à Jussieu, où de jeunes voyous ont mis le feu à un bâtiment associatif, dans la nuit du 5 au 6 novembre. De leur côté, les responsables de la S.V.T.U. (société “Phébus”) ne cessent de tirer la sonnette d’alarme, en raison du nombre croissant des incidents dans les autobus.

Le principe collectiviste de la mixité forcée
Etienne Pinte a choisi les colonnes du très gauchiste Libération pour révéler le fond de sa pensée, en déclarant : “Au nom d’une solidarité bien comprise, il faut que chaque commune assume une partie de l’accueil des immigrés.” Le terme “accueil” était un euphémisme, car le même Pinte a approuvé la loi de socialisation et de révolution urbaines (S.R.U.) de l’ex-ministre communiste Gayssot et il a adopté avec enthousiasme le principe collectiviste de la mixité forcée, qu’il essaye de mettre en œuvre à Versailles : son but est d’installer partout des populations marginales, qui refusent les règles et les valeurs de la République, sans consulter les riverains.
Pinte prouve ainsi qu’il est bel et bien un homme de gauche, en dépit de son étiquette de droite. Il manque, de surcroît, à ses devoirs de représentant des Versaillais, car ceux-ci, dans leur immense majorité, rejettent les principes et les objectifs de la loi du communiste Gayssot, qui portent atteinte à la démocratie locale et à l’identité de leur Ville.

Le soutien apporté aux immigrés illégaux
En 1996, Pinte a soutenu l’occupation de la cathédrale Saint-Louis par des immigrés illégaux musulmans ; dans la foulée, il a décidé la construction, à Versailles, de la mosquée Dar al Hijra (“La Maison de l’Hégire”), dont ses prédécesseurs ne voulaient pas.
Ces dernières années, il a fait voter au Conseil municipal, par une majorité aux ordres, une série de délibérations qui, sous le fallacieux prétexte de favoriser la “réinsertion” des “jeunes en difficulté”, consistent, en réalité, à déverser la manne de l’argent public sur ceux que deux ministres de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy et Jean-Pierre Chevènement, ont appelés des “racailles” ou des “sauvageons”, et qui se trouvent encouragés à persister dans leurs conduites déviantes. Cette politique dite “de prévention” ne fait qu’alimenter l’insécurité.
Ajoutons qu’Etienne Pinte a demandé l’installation d’un foyer de jeunes délinquants multirécidivistes dans le quartier de Montreuil, au milieu de nombreuses écoles, (projet qui n’a pu être bloqué que grâce à l’action résolue de l’U.R.V.) et qu’il a prévu dans la ZAC des Chantiers, à côté de la gare, l’implantation d’un cinéma géant multiplexe qui attirerait les voyous des cités voisines. Il a également donné son accord pour que soit aménagée, près du Château, une vaste zone de stationnement réservée aux roulottes des nomades venus de toute l’Europe.

Qui sème le vent récolte la tempête ! Notre Ville est en danger. Pour la sauver, les Versaillais peuvent faire confiance à l’U.R.V. et à son projet pour le Renouveau de Versailles.

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