Union pour le Renouveau
de Versailles


Editoriaux

Thèmes
d'analyse et de
propositions
Courriels


Editorial n° 47 du 14 juillet 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


De l’eau et du vent.

Une municipalité autiste
L’eau dont nous parlons ici, c’est celle qui est tombée sur Versailles le 23 juin 2005 et qui a inondé une partie de la Ville. Calamité naturelle ? Sans doute. Mais il n’est pas vrai que l’on ne puisse rien faire pour se protéger contre la fureur des éléments. Nous savions depuis longtemps que le réseau des égouts versaillais était sous-calibré et notoirement insuffisant pour évacuer toute cette eau. Il y a donc eu, comme on pouvait s’y attendre, dans certains endroits plus exposés que d’autres, d’importants dégâts des eaux. Qu’a fait l’actuelle municipalité pour empêcher cela, depuis dix ans qu’elle est aux commandes (si l’on peut dire) ? Réponse : rien. Il aurait au moins fallu, depuis 2001, écouter les propositions de l’U.R.V., qui a demandé que l’on dresse un état des lieux, puis que l’on définisse le programme des travaux indispensables pour mettre la Ville hors d’eau (voir, notamment, notre intervention à la séance du 19 mai 2005, page 246 du procès-verbal). Cette municipalité autiste a démontré, une fois de plus, sa dramatique insuffisance. Rappelons, du reste, que les Sages de la commission d’enquête, qui ont rendu un avis défavorable, à l’unanimité, sur le P.L.U., ont aussi condamnés le plan d’assainissement...

Un parking inondable
Le pire, cependant, s’est produit pour le parking de la place de la cathédrale. Le 6 juillet 2001, trois mois après son inauguration, deux niveaux avaient déjà été inondés, avec les voitures qui s’y trouvaient. Mme Guillot, qui n’était pas encore adjointe au maire, mais qui brillait déjà d’une incompétence particulière, au sein d’une municipalité où la concurrence est rude, sur ce plan, nous avait assurés qu’il s’agissait d’un “orage centenaire” (voir le procès-verbal de la séance du 20 juin 2002, p. 265). Quatre ans après, nouvel “orage centenaire”, et trois étages sont inondés ! De qui se moque-t-on ?
Ainsi, le maire actuel, qui avait mis six ans pour faire un unique parking, n’a même pas su veiller à ce qu’il ne soit pas inondable. Les mauvaises langues prétendent qu’il envisage de le transformer en piscine, puisqu’il a fermé celles de Montbauron et Porchefontaine...
Et le vent, nous direz-vous ? Le vent auquel nous pensions n’était pas celui qui a accompagné l’orage du 23 juin. C’était celui que l’on trouvait dans les commentaires du maire actuel, sur ce sujet, comme sur les autres. Quand il leur arrive de parcourir ses éditoriaux, les Versaillais qui sont informés des réalités en ressortent accablés et se disent, en haussant les épaules : “C’est du vent !”.

Rechercher dans le site



www.urv.fr Retour en haut de la page