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Les analyses qui figurent ci-dessous sont des contributions au débat qui ne reflètent pas nécessairement à 100 % les positions de l'U.R.V.


Insécurité à Versailles : le mensonge permanent

Le très cher magazine d’information de la Mairie, à l’approche des élections cantonales et régionales, publie en février 2004 un édito de Pinte et un article sur la sécurité à Versailles dans un style rappelant les plus belles années staliniennes, où les plus grosses contre-vérités vous sont assenées avec une assurance tranquille.

Je cite le bas de la page 11 : « Depuis près de cinq ans, la délinquance comme la criminalité ne cessent d’y diminuer ». Le Ministère de l’Intérieur mesure la criminalité et la délinquance en comptabilisant le nombre de crimes et de délits sur une ville et en le divisant par le nombre de milliers d’habitants. Cela se traduit par un chiffre exprimé en pour mille, appelé taux de criminalité.

Pour ne pas être fastidieux, prenons trois taux sur les dernières années :

199863,7 pour mille
200070,4 pour mille
200273,1 pour mille

Nous avons donc officiellement une très nette augmentation de la criminalité à Versailles, puisqu’elle a progressé entre 1998 et 2002 de + 15 %. Pinte et ses acolytes sont pris une fois de plus en flagrant délit de mensonge grossier sur un sujet primordial pour les Versaillais qui affecte leur liberté de circuler, donc leur vie quotidienne.

En page 13, le graphique est à usage strictement électoral, il est même en contradiction avec les propos du début de l’article, qui nous indiquaient que la délinquance et la criminalité baissaient depuis cinq ans !

D’autre part, compte tenu de la population de Versailles, qui avoisine les 85.000 habitants, et du taux de criminalité de 2002, qui est de 73,1 pour mille, le nombre de crimes et délits dépasse les 6.200 pour cette année-là, alors que le graphique indique 5.179. Ces deux réflexions mettent en évidence que ce graphique est le fruit d’un bidonnage éhonté.

Dans l’encart de la page 15, la Mairie évoque avec complaisance la présence de certaines unités à proximité de notre ville, mais soyons clairs : ces unités ne traitent pas la criminalité et la délinquance de tous les jours :

Le GIGN, basé à Satory et à Beynes, intervient sur toute la France dans des cas extrêmes.

Le Groupement blindé de gendarmerie mobile de Satory n’a pas de pouvoir de police sur la commune.

La Compagnie de CRS de Vélizy-Villacoublay est déplacée sur toute la France en fonction des besoins du Ministère de l’Intérieur.

Et le fait que cet encart soit titré « En cas de coup dur » laisse à penser que Pinte, sans oser le dire, se rend compte qu’avec sa position d’immigrationniste forcené, en total accord avec le P.S. et la politique de l’UMP, notre pays et Versailles vont vers des troubles ethniques graves. Pinte est un pyromane qui essaye de s’habiller en pompier pour mieux tromper son monde.

Revenons maintenant aux chiffres de 2003 publiés par le Ministère de l’Intérieur, et que la Mairie a présentés à sa façon. Ils sont forcément en amélioration, à partir du moment où les performances des commissariats sont mesurées par les policiers eux-mêmes. Tout est bon pour améliorer les performances : les victimes sont dissuadées de porter plainte, les saisies de plainte ne sont pas validées informatiquement… Il faut savoir que, devant cette situation, des victimes portent de plus en plus plainte directement auprès du Procureur de la République. Ces crimes et délits ne sont donc pas comptabilisés dans les statistiques du Ministère de l’Intérieur.

Il y a cependant un signe qui ne trompe pas sur l’aggravation de la délinquance dans notre pays et sur la totale méconnaissance, par l’UMP, des vrais problèmes de sécurité qu’affrontent nos compatriotes dans leur vie de tous les jours. Ce sont ces images lamentables que tous les Français ont pu voir de leur Ministre de l’Intérieur ne trouvant son salut que dans la fuite, lors de sa visite du quartier des Halles.

Pour conclure, il est temps de rebaptiser le bulletin : « La Pravda versaillaise ».

J.-A. N., le 08/02/2004

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