Union pour le Renouveau
de Versailles


Editoriaux

Thèmes
d'analyse et de
propositions
Courriels


Editorial n° 54 du 6 mars 2006

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


La Justice dit qu’Etienne Pinte a diffamé les élus de l’U.R.V.

Les calomnies d’un diffamateur
Dans un arrêt du 15 février 2006, la Cour d’appel de Versailles souligne que « les propos exprimés par Etienne Pinte dans le bulletin municipal de mai 2004 portent atteinte à l’honneur et à la considération d’Henry de Lesquen ».
Rappelant qu'Etienne Pinte avait attaqué l'article d'Henry de Lesquen intitulé “Le recueillement, l’émotion et la réflexion” et qu’il avait prétendu que les élus de l’U.R.V. tenaient “des discours de haine et de racisme” (sic), elle ajoute que « les faits allégués [par l’actuel maire de Versailles], s’ils étaient avérés, seraient susceptibles de poursuites pénales », que de telles allégations sont forcément diffamatoires et qu’elles ne sont pas conformes à la vérité.
Est-il nécessaire de préciser qu’aucun des élus de l’U.R.V. n’a jamais été condamné pour quelque délit que ce soit ? Faut-il rappeler que notre mouvement a été lancé, en septembre 2000, sous les auspices d’un grand Versaillais, l’ambassadeur Albert Chambon, héros de la Résistance, déporté à Buchenwald ? Et que nous n’avons cessé de démontrer notre attachement aux principes de la République et notre refus de toute discrimination sociale ou raciale ?

Un bien triste personnage
La Cour corrige et redresse, irrévocablement, le jugement rendu en première instance et conclut que « les propos tenus sous la signature d’Etienne Pinte ont un caractère diffamatoire ». Cette décision de justice, qui est définitive, est revêtue de l’autorité de la chose jugée.
Ce n’est pas la première fois que nous sommes victimes de la calomnie, de la part du maire actuel, qui est décidément un bien triste personnage. La Cour d’appel avait déjà conclu, dans un arrêt du 22 octobre 2002, qu’Etienne Pinte avait tenu des propos diffamatoires à notre égard, au Conseil municipal.
C’est maintenant incontestable : le maire actuel, Etienne Pinte, qui n’est pourtant pas avare de discours moralisateurs, cherche à salir ses adversaires politiques, parce qu’il les redoute, en utilisant contre eux, sans le moindre scrupule, l’arme de la calomnie.

La condamnation d’Etienne Pinte
Il est tout à fait scandaleux que Pinte ait réitéré ses allégations diffamatoires contre l’U.R.V. dans sa “tribune libre de la majorité municipale” de mars 2006, qui était, en réalité, un second éditorial de lui, en faisant une utilisation tendancieuse d’un jugement qui était caduc, c’est-à-dire nul et non avenu, depuis l’arrêt du 15 février 2006.
Mais l’essentiel est acquis, à nos yeux. Peu importe que la Cour, avec une grande indulgence, n’ait pas voulu entrer en voie de condamnation, dans cet arrêt, compte tenu du “contexte de polémique politique”. Du reste, dans un arrêt jumeau du 6 décembre 2005, la Cour a ordonné la publication de notre réponse à Pinte et a condamné celui-ci à nous verser 1.751 euros.
Chose étrange, cette somme de 1.751 euros ne nous a pas été versée par Etienne Pinte, mais par la Ville de Versailles. J’ai donc écrit à l’agent comptable pour lui demander ce qui autorisait la Ville à se substituer à M. Pinte pour le paiement de sa dette, en lui proposant de restituer ces 1.751 euros, qui, à mon avis, ne devaient pas être à la charge des contribuables versaillais, mais de M. Pinte lui-même. S’il se confirmait que le maire actuel avait abusé de ses fonctions en la circonstance, ce serait une affaire grave, qui ne manquerait pas d’avoir des développements judiciaires.

Rechercher dans le site



www.urv.fr Retour en haut de la page