Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 33 du 6 avril 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.



Le recueillement, l’émotion et la réflexion

Ce furent des moments de grand recueillement. J’ai participé le lundi 15 mars à la veillée funèbre organisée, dans l’église Saint-Michel de Porchefontaine, à la mémoire de Dominique Rissel, commerçant assassiné sauvagement trois jours avant. L’émotion était vive, pour les centaines de Versaillais rassemblés pour dire leur estime et leur amitié, au delà de la mort, à cet homme de bien. A son épouse, à ses enfants, nous redisons ici toute notre sympathie.
Le quartier de Porchefontaine a été bouleversé par la tragédie. Il était réconfortant de voir tant d’humanité, tant de solidarité, dans toute une communauté, qui serrait les rangs devant l’épreuve.

Après le recueillement, vient le temps de la réflexion. Il serait irresponsable de ne pas tirer la leçon de l’événement. Dominique Rissel avait demandé à la police de le protéger. Celle-ci en avait-elle les moyens ? Nous n’en savons rien. Mais la carence de la justice est indubitable, car, si l’auteur du coup mortel a pu être arrêté rapidement, c’est qu’il était “bien connu des services”, ayant été déjà interpellé... 90 fois.
Aujourd’hui, sous l’influence d’idées socialisantes qui nient la responsabilité de l’homme, on privilégie une illusoire “réinsertion” des délinquants, qui se trouvent dispensés d’expier leurs méfaits. Et l’on voit le maire-député de Versailles, M. Pinte, prendre fait et cause pour les criminels étrangers : il leur a fait accorder un droit de séjour perpétuel en France, pour leur épargner une expulsion qui serait, d’après lui, une “double peine”. Plus récemment, au Conseil municipal, il nous a présenté un projet de délibération qui, sous le fallacieux prétexte de favoriser la “réinsertion” des “jeunes en difficulté”, consistait, en réalité, à déverser la manne de l’argent public sur des “sauvageons”, qui se trouveront encouragés à persister dans leurs conduites déviantes. Lorsqu’un élu de l’U.R.V., Anne-Gaëlle Bastos, a dénoncé ce scandale, nous avons dû essuyer les insultes de ce qu’il faut bien appeler la “majorité socialo-pintiste”, tant il est vrai qu’il n’y a pas la moindre différence de fond entre le maire actuel et la pseudo-opposition de gauche.

C’est à ce genre de politique laxiste qu’il faut mettre un terme. Le maire de New York a montré l’exemple avec son fameux principe de la “tolérance zéro”. Il faut réprimer les “petits” délits, qui ne sont pas de simples “incivilités”. Et il faut châtier sans faiblesse les criminels endurcis.
C’est à ce prix que l’on rétablira la sécurité pour tous, notamment pour les plus faibles.

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