Union pour le Renouveau
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Editorial n° 74 du 6 janvier 2008

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Comme Sarkozy à Neuilly

Un exemple de gestion municipale
M. Nicolas Sarkozy a été maire de Neuilly-sur-Seine pendant dix-neuf ans. Je ne voudrais pas comparer Neuilly à Versailles. Neuilly, après tout, est une banlieue riche... Versailles, c'est tout autre chose ! Je pense, cependant, que la gestion municipale de M. Sarkozy peut nous servir d'exemple. S'il a été constamment réélu au premier tour, ne cédant la place que pour accéder à de plus hautes fonctions, c'est que les habitants de la ville pouvaient se reconnaître en lui et approuvaient sa politique. Rien de tel à Versailles. On n'imagine pas M. Sarkozy imposant un PLU (plan local d'urbanisme) contre l'opinion générale de la population et après un avis négatif des Sages de la commission d'enquête, comme l'a fait M. Pinte (en plein accord avec ses adjoints Mazières et Devys).

Sarkozy contre la loi Gayssot
Le député-maire de Neuilly avait voté contre la loi SRU de l'ex-ministre communiste Gayssot, qui visait à imposer un quota de 20 % de logements publics ultra-sociaux et il s'est bien gardé de la mettre en œuvre dans sa commune. Le député-maire de Versailles, au contraire, avait approuvé la loi Gayssot et il a conduit avec acharnement une politique de mixité forcée qui visait à rompre les équilibres de la population de notre Ville.
Au fond, l'U.R.V., en s'opposant à M. Pinte et à ses adjoints sur ce sujet, comme sur d'autres, ne demandait qu'une seule chose : que le maire de Versailles agisse comme M. Sarkozy à Neuilly ! (On doit seulement regretter que le nouveau président de la République n'ait pas encore abrogé la loi scélérate qu'il avait combattue naguère...)

DÉMENTI
M. Pinte a publié en janvier 2008 dans le Bulletin municipal une “tribune libre” qui répondait à celle que j’avais fait paraître dans le même numéro, et dont il avait pris connaissance avant les Versaillais. Le procédé n'est pas élégant. Ce qui l'est encore moins, c'est qu'il m'a accusé à tort d'avoir diffamé M. Devys. La vérité est bien différente.
(1) M. Devys m'a fait trois procès en diffamation sur le même sujet. Il a perdu les deux premiers (voir les décisions de Justice sur le site Internet de l'U.R.V.).
(2) J'ai fait appel de la décision dont M. Pinte a fait état. C'est donc la Cour d'appel qui se prononcera dans cette affaire.
(3) La formation du premier degré avait refusé, pour des raisons de procédure, à la demande de M. Devys, d'examiner les nombreux documents que je lui avais remis pour démontrer la vérité de mes propos. La décision provisoire qu'elle avait rendue contre moi était donc extraordinairement contestable en droit.

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