Editorial n° 73 du 6 décembre 2007
par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.
C’est à vous que je pense...
C’est à vous qui lisez ces lignes
que je pense, au seuil de la nouvelle année. D’abord
à vous, Madame, qui portez si fièrement le poids
des années, dans votre maison de retraite. Nous avons
échangé un sourire, puis des paroles. Vous aviez du
mal à marcher. Je vous ai aidée à vous
asseoir à votre table et je vous ai souhaité,
déjà, bien du bonheur et une bonne santé.
Nous nous sommes embrassés cordialement pour nous dire au
revoir. Je vous renouvelle aujourd’hui chaleureusement tous
mes vœux pour 2008, comme le veut la tradition. Je suis
heureux de vous dire avec affection combien je me sens solidaire
des émotions que vous éprouvez et des
intérêts que vous défendez.
Ces vœux, je les adresse à tous les Versaillais, de
tous âges et de toutes professions. Je veux que la Ville
contribue, comme elle le doit, en vertu des missions qui lui sont
données par la loi, à la qualité de leur vie
quotidienne et à la réussite de leurs projets.
Les services municipaux doivent mériter leur nom : il faut
qu’ils soient au service de tous les Versaillais. Je ne
crois pas qu’ils puissent l’être vraiment
s’ils fonctionnent de manière purement
administrative et mécanique. Il faut un supplément
d’âme. Il faut que le maire se sache investi
d’une mission sacrée, au poste où les
électeurs l’ont placé : donner un sens
à la communauté humaine qui s’est
formée dans nos maisons, dans nos quartiers, dans nos
associations, dans nos temples ou nos églises... Les
destins qui s’entrecroisent dans notre Ville ne peuvent pas
nous laisser indifférents à notre prochain. La
fraternité, c’est un idéal qu’il faut
vivre, comme nous y invite la devise de la République.
Je ne veux pas d’une municipalité qui
s’enferme à l’Hôtel de Ville. Je veux
qu’elle aille à la rencontre de tous et de chacun,
et d’abord des plus faibles et des plus démunis,
parce qu’ils ont besoin d’aide. Un élu doit se
rappeler sans cesse qu’il est au service des autres.
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