Union pour le Renouveau
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Editorial n° 51 du 6 décembre 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.

La peur.

Un sentiment d’angoisse et d’injustice
Virginie Fontaine décrit, dans un excellent article des Nouvelles de Versailles, la situation à Jussieu, où un bâtiment associatif a été incendié : « La peur. Le mot est de plus en plus évoqué dans ce petit quartier... Tout le monde est d’accord... Une poignée d’individus sèment la panique. »
Versailles est engagée dans une voie dangereuse. Voyez où en est arrivée Montfermeil, commune du “9.3” dont nous parle Luc Bronner dans Le Monde du 15 novembre 2005 : « Les habitants des pavillons de Montfermeil vivent dans un sentiment d’angoisse et d’injustice. Ceux qui acceptent de s’exprimer évoquent la responsabilité des immigrés dans la crise actuelle. Tous traduisent leur angoisse et leur sentiment de subir une forme de “domination” de la part des jeunes issus de l’immigration. »

La peur des mauvais regards
Il cite une grand-mère de 50 ans : « Mardi dernier, je marchais sur le trottoir avec ma petite-fille. Il y avait un groupe de trois ou quatre petites racailles... Eh bien, pour les croiser, c’est moi qui ai dû descendre du trottoir. » Elle ajoute qu’elle s’est fait traiter de « sale pute de Française », seulement « pour avoir osé regarder un groupe de jeunes ».
« La peur des mauvais regards est une constante », souligne le journaliste du Monde. Selon un chauffeur-livreur de 47 ans, père de trois enfants : « Faut pas les regarder, sinon ils disent qu’on les provoque. Ils savent très bien que les gens ont peur, et ils jouent avec ça. » Une dame de 56 ans, agent hospitalier, « exprime une inquiétude plus grande encore » : « Dans la rue, les bandes nous menacent, alors j’ai peur. »

L’enjeu des élections municipales
Tels sont les faits, telle est la réalité douloureuse de certains quartiers, qu’il faut avoir le courage d’admettre. Je ne veux pas que Versailles ait le sort de Montfermeil. Et j’affirme que la politique du maire actuel, qui porte atteinte aux équilibres de la population et qui compromet notre sécurité, est de nature à répandre à travers notre Ville ce sentiment de peur qui affecte d’abord les plus faibles et les plus modestes, notamment les personnes âgées. J’ajoute que le racisme antifrançais, quand on traite une dame de « sale pute de Française », n’est pas plus acceptable que le racisme inverse.
Autant dire que l’enjeu des prochaines élections municipales, en 2007 ou 2008, est d’une extrême gravité. Si, par malheur, le maire actuel devait être reconduit dans ses fonctions, ou remplacé par l’un de ses épigones, notre Ville, qui est déjà touchée, sombrerait définitivement dans la peur. Mais si, comme je le pense, l’U.R.V. l’emporte, avec votre soutien, nous rétablirons et renforcerons la sécurité des honnêtes gens, en appliquant notre programme. Alors, la peur changera de camp !

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