Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 10 du 12 mars 2002

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Hélas, Versailles a un maire de gauche !

On dit souvent que “l’habit ne fait pas le moine”. En tout cas, l’étiquette d’un parti ne suffit pas à définir où se situe réellement un homme politique. Ce qui compte, ce sont les actes. Et l’analyse de la gestion municipale démontre que Versailles, ville de droite, a un maire de gauche...

Le maire en place a adopté avec enthousiasme la notion de “mixité sociale” chère au ministre communiste Gayssot. Nous ne sommes pas opposés, quant à nous, à la diversité des hommes dans la Cité, pourvu qu’elle soit consentie et qu’elle résulte du libre jeu des choix individuels. Mais nous refusons la vision socialo-communiste en vertu de laquelle la puissance publique serait appelée à remodeler la Ville pour brasser les populations, sans tenir compte des aspirations des hommes. Et nous voulons conserver l’identité de notre Ville.
Qu’il s’agisse de l’aménagement du quartier des Chantiers ou de celui du plateau de Satory, les projets du maire actuel sont inspirés par l’idéologie de la mixité sociale, au lieu de répondre aux intérêts de notre Ville et de ses habitants. Si nous ne parvenons pas à les infléchir, grâce à votre soutien, et demain à les remplacer, Versailles risque d’y perdre son âme. Et la qualité de vie des Versaillais s’en ressentirait cruellement, en raison du surcroît d’insécurité qu’implique cette politique de gauche.
Il est vrai que le maire actuel, en véritable homme de gauche, se soucie comme d’une guigne de la sécurité des Versaillais, alors que la loi républicaine lui confie, en ce domaine, une responsabilité éminente. Les dépenses de sécurité et de salubrité publiques ont ainsi diminué de 15 % en 2002 et ne représentent plus que 3,8 % du budget municipal.
Je ne reviendrai pas sur la désastreuse évolution du budget de la Ville. On va recruter 140 agents municipaux, en plus des 200 qui l’ont été récemment, et il faut être encore plus à gauche que Jospin pour affirmer que c’est un moyen de lutter contre le chômage... comme l’a fait pourtant le maire actuel ! Le résultat de cette gabegie, c’est 12 % d’augmentation des impôts en 2002. Un tel matraquage fiscal est, lui aussi, typique d’une gestion de gauche.

Le programme de notre mouvement pour le Renouveau de Versailles est fondé sur quatre grands axes : la démocratie ; la sécurité des Versaillais ; l’identité et l’exemplarité de notre Ville ; l’efficacité de la gestion. Il s’oppose, terme à terme, à la politique de gauche menée par le maire actuel. Avec vous, nous devons préparer l’alternance, pour que Versailles retrouve une municipalité à son image.


Henry de Lesquen
conseiller municipal de Versailles
président du groupe U.R.V.

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