Union pour le Renouveau
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Editorial n° 49 du 6 octobre 2005

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Inondations :
Les explications pitoyables d’une mairie en perdition.

Des explications qui ne coulent pas de source
Le maire actuel n’a pas voulu se mouiller. Il s’est défaussé sur M. Fontaine du soin de s’exprimer sur les inondations du 23 juin 2005 dans le bulletin municipal. Le choix était approprié. Mais les explications du maire-adjoint ne coulent pas de source. Récapitulons :
1. Le 6 juillet 2001, déjà, beaucoup d’immeubles versaillais avaient subi de sérieux dégâts des eaux et le parking de la place de la cathédrale avait été submergé. Mme Guillot avait affirmé au nom du maire qu’il s’agissait d’un “orage centenaire”. M. Fontaine nous jure maintenant que l’orage de 2005 a été encore plus fort, quatre ans après, et il le qualifie de “précipitation cinquantennale”. On admirera le sérieux de ces appréciations successives.
2. Sur l’air suranné de “Tout va très bien, Madame la Marquise”, M. Fontaine proclame que le réseau des égouts est “correctement dimensionné”. Mais il ajoute aussitôt, au mépris de toute logique, que la mairie est en train de le moderniser, à raison de 2 km par an... sans préciser qu’il faudrait 65 ans, à ce rythme, pour parachever la mise à niveau des 130 km de canalisations.
3. M. Fontaine se contredit encore en admettant qu’il faudrait effectuer le “stockage des eaux pluviales”, car cela signifie que le réseau des égouts est sous-dimensionné, en l’état actuel des équipements.
4. A la date où nous écrivons ces lignes, le parking est toujours fermé. Mais le maire-adjoint prétend que la réouverture est du seul ressort du concessionnaire !

Un scénario récurrent d’incompétence et d’irresponsabilité
Cette affaire déplorable illustre le scénario récurrent d’incompétence et d’irresponsabilité qui caractérise la municipalité actuelle et qui se déroule en quatre temps :
1. L’U.R.V. souligne les insuffisances de la gestion dans tel ou tel domaine, et propose des remèdes.
2. Le maire affirme que ce sont de méchantes critiques totalement injustifiées et il ne fait rien.
3. Arrive alors ce que nous avions voulu éviter, et qui peut être catastrophique.
4. Le maire refuse d’assumer ses erreurs.
C’est ce que nous avons vécu en 2005, non seulement pour les inondations, mais aussi, notamment, pour la grève des éboueurs ou pour les échauffourées à Jussieu.
Soutenez l’U.R.V., pour obliger le maire, dans l’immédiat, à prendre en compte nos propositions, en attendant l’alternance, que nous réaliserons avec vous aux prochaines élections municipales.

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