Libérer Versailles, c’est rendre la Ville à ses habitants : le mot ne paraîtra excessif qu’à ceux qui ignorent la réalité cachée derrière la façade démocratique de l’Hôtel de Ville... Nous ne voulons pas tant dénoncer ceux qui dirigent la municipalité que le système pernicieux dont ils sont l’émanation, système que nous subissons à Versailles depuis 1995 et qui n’a de démocratique que le nom.
Le maire actuel et ses collègues de parti considèrent que les électeurs n’ont plus leur mot à dire pendant six ans, entre deux scrutins municipaux. C’est ainsi que l’équipe actuelle a mis en place des conseils de quartier aux ordres pour une concertation bidon et qu’elle refuse tout référendum local, de crainte d’être désavouée. Et elle ne tient aucun compte des vœux de la population, qu’il s’agisse du paiement du Petit Parc du Château, qu’elle a accepté, ou de la réalisation d’un cinéma “multiplexe” près des Chantiers, qu’elle a imposée... ou encore, des piscines, du stationnement, etc..
Je pourrais multiplier les exemples que nous donne la pratique du débat au Conseil municipal. Le mépris affiché par l’équipe en place à l’égard de l’opposition n’y a d’égal que celui dont elle témoigne pour les Versaillais qui ont voté pour elle en 2001. Quant aux simples élus de la majorité municipale, ils sont sommés d’obtempérer aux ordres venus d’en haut. Le général de Gaulle condamnait le “régime des partis”. Encore ne contestait-il pas tout rôle à ceux-ci, au niveau de l’Etat. Mais les communes n’ont pas besoin des partis, qui n’ont mis la main sur elles que pour étendre leur emprise sur la société.
Il faut revenir à des conceptions plus saines. Des hommes de bonne volonté peuvent s’entendre sur un programme municipal tout en gardant des opinions divergentes sur les sujets nationaux. L’U.R.V. entend donc rassembler la majorité des Versaillais sur la base d’un projet ambitieux et réaliste, en faisant abstraction des étiquettes partisanes.

Libérer Versailles, c’est faire en sorte que nos intérêts municipaux ne soient plus pris en gage par les partis. La force de l’U.R.V. est qu’elle parle le langage de la vérité et qu’elle est en phase avec la population. La route est longue encore, mais nous n’avons aucun doute sur le résultat de notre combat pour Versailles : la vérité l’emportera, et Versailles sera libérée !