Union pour le Renouveau
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Editorial n° 31 du 6 février 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.



L’avenir de nos enfants et la responsabilité du maire

Je ne m’étendrai pas sur les agressions inqualifiables que les élus de l’U.R.V. ont subies, depuis plusieurs mois, au Conseil municipal, de la part de certains membres du groupe majoritaire. Je dirai simplement qu’elles ont conduit notre collègue Martine Masse à porter plainte pour diffamation contre l’adjoint chargé des finances, M. Devys. Et qu’un autre adjoint s’est illustré en nous traitant d’“animaux”... Faut-il que le groupe majoritaire soit à court d’arguments pour descendre à ce niveau ! Non, mieux vaut évoquer ici les moments plus consensuels où nous pouvons penser que nous avons en face de nous des gens de bonne volonté.

Le 21 janvier, donc, après un début de séance chaotique, nous avons pu discuter d’un sujet qui mobilise les parents d’élèves de Saint-Jean et d’Hulst : le projet de fusion des écoles (primaires) qui a été décidé par la direction. J’ai bien des raisons de m’intéresser à la question, non seulement parce que je suis un élu municipal à l’écoute de ses concitoyens, mais aussi en tant qu’ancien élève de l’établissement, et père d’anciens élèves. Or, tous ceux qui sont intervenus dans le débat - dont l’auteur de ces lignes - ont critiqué le projet de fusion, montrant qu’ils avaient compris, au moins en partie, l’argumentation de l’association “720, c’est trop !”. On pourrait même parler d'unanimité si certains, comme le deuxième adjoint, Bertrand Devys, ne s'étaient pas murés dans un silence ambigu. Les enfants sont plus épanouis dans des écoles qui sont à leur échelle, donc relativement petites. Celles-ci sont plus favorables à leur réussite. L’intérêt pédagogique doit l’emporter sur des considérations purement techniques.

Hélas, la direction s'obstine et ne veut rien entendre ! C’est ici que le maire en place doit prendre ses responsabilités. Nous avons compris qu’il était hostile au projet. Je l’en ai félicité. Mais je lui ai demandé d’en tirer les conséquences en empêchant sa mise en œuvre. Il en a les moyens, car le regroupement des écoles sur la rue Rémilly se trouve subordonné à l’octroi d’un permis de construire pour les nouveaux bâtiments du collège Saint-Jean. Les implications de l’opération en termes de circulation et de sécurité des enfants sont suffisamment importantes pour que le maire y mette son veto, au nom de l’ordre public.

J’ai donc écrit au maire pour lui demander de s’engager à refuser le permis de construire nécessaire au projet de fusion des écoles Saint-Jean et Hulst, qui ne peut se réaliser sans son accord.

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