Union pour le Renouveau
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Editorial n° 52 du 6 janvier 2006

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Inondations : c’est la faute à Louis XIV !

Trois inondations en cinq ans
Le Bulletin municipal n’a pas consacré moins de huit pages, en janvier 2006, au thème de “l’eau à Versailles”, qui serait, nous assure-t-on, “une histoire à part”, à cause du roi Louis XIV : il n’aurait pas construit son château au bon endroit. Les Versaillais ont subi trois inondations depuis cinq ans. Ils pensaient naïvement que le maire, en place depuis dix ans, n’était pas sans reproches : ils se trompaient, nous avons, paraît-il, “un réseau d’assainissement exemplaire” ; les inondations, c’est la faute à Louis XIV !
Une fois encore, M. Pinte fuit ses responsabilités. Mais les Versaillais ne se laisseront pas abuser par cette misérable tentative de noyer le poisson.
Il faut savoir que ce maire n’a même pas pris la peine d’élaborer un plan de prévention des risques. De ce fait, les dommages seront moins indemnisés dans notre Ville, qui en est à sa deuxième “catastrophe naturelle” officiellement constatée en moins de cinq ans.

Un avertissement prémonitoire
Nous avions dit notre inquiétude, au Conseil municipal, le 19 mai 2005 (cf. procès-verbal de la séance, page 246) :
“J’appelle l’attention de la municipalité sur les inquiétudes des Versaillais, et en particulier de techniciens et ingénieurs bien informés, sur les risques d’inondations. On se souvient de la célèbre affaire du parking Saint-Louis, inondé deux mois après son inauguration. Il y a beaucoup de travaux à faire : d’où l’inquiétude qui naît lorsqu’on s’aperçoit que beaucoup ne sont pas faits. J’appelle l’attention de la municipalité sur le caractère prioritaire de ces questions d’assainissement, pour éviter qu’une catastrophe ne survienne un jour et éviter les incidents, déjà trop nombreux, les caves trop souvent inondées. L’assainissement fait partie des missions prioritaires d’une municipalité et il serait impardonnable que nous connaissions des drames dans ce domaine.”
Notre avertissement n’a pas été entendu et, un mois plus tard, le 23 juin 2005, à la suite d’un violent orage, beaucoup d’immeubles ont subi de sérieux dégâts des eaux. Le parking de la place de la cathédrale a été de nouveau submergé : il était toujours fermé, six mois plus tard.

Le maire actuel aurait dû démissionner, après un tel fiasco, au lieu de s’accrocher à son fauteuil. Qu’il ne se fasse pas d’illusions, cependant : les Versaillais n’auront pas la mémoire courte et sauront lui donner congé, lors des prochaines élections municipales, en mars 2008.

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