Union pour le Renouveau
de Versailles


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d'analyse et de
propositions
Courriels


Editorial n° 35 du 6 juin 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.



Après le fiasco des Chantiers : démissionnez, M. Pinte !

La libération des terrains de la S.N.C.F. près de la gare des Chantiers est une grande chance pour notre Ville. C’est l’opération la plus importante de la présente mandature. Cette chance, il ne faut pas la gâcher.

Les élus de l’U.R.V. ont multiplié les analyses, les critiques et les propositions, pour que le projet réponde véritablement aux intérêts et aux aspirations des Versaillais (voyez à ce sujet les documents qui figurent sur notre site Internet). Hélas, le maire actuel n’a jamais rien voulu entendre ! Nous avons donc été obligés de voter contre les délibérations qu’il a soumises au conseil municipal, notamment le 28 avril 2003, lorsque le projet a été adopté, et le 10 juillet 2003, lorsque le bilan de la concertation a été examiné. Les sept élus de l’U.R.V. ont été les seuls à s’opposer à ce mauvais projet. La gauche, qui vole maintenant au secours de la victoire, n’a jamais voté contre.

La loi obligeait heureusement la municipalité à soumettre le plan local d’urbanisme à l’enquête publique. Les trois “sages” qui ont été désignés par le tribunal administratif ont travaillé d’arrache-pied pendant huit mois, en toute indépendance. Ils ont examiné le dossier à fond et recueilli tous les avis. Or, ils ont fait droit à la demande que je leur avais présentée le 28 novembre, lors de la réunion publique à l’université inter-âges, puis par notes des 3 et 17 décembre, en rendant un avis défavorable, à l’unanimité, ainsi que l’ont révélé Les Nouvelles.

Les trois sages ont fait leurs les observations énoncées par l’U.R.V. et tous ceux qui se sont mobilisés contre ce projet. Leur verdict est sans appel. Qu’il s’agisse de la concertation, de la circulation et du stationnement, de l’environnement, des nuisances et de la pollution, des équipements et des activités, de la qualité architecturale des constructions, des espaces verts enfin, cet avis défavorable porte condamnation de l’incompétence et de l’idéologie dont la municipalité a fait constamment étalage.

Il faut savoir qu’un tel avis défavorable, pour une opération de cette envergure, est exceptionnel. Le Conseil municipal n’a pas le droit de l’ignorer. Il faut reprendre le projet sur de nouvelles bases, plus saines.

Ce fiasco prouve que le maire actuel n’est pas à la hauteur de ses responsabilités. Nous lui disons donc : “Vous avez perdu toute légitimité, M. Pinte. Votre adjoint à l’urbanisme, M. Schmitz, vous a montré l’exemple : faites comme lui, démissionnez ! C’est le meilleur service que vous puissiez rendre à Versailles et aux Versaillais.”

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