Editorial n° 55 du 6 avril 2006
par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.
Trois ans sans piscine :
la réouverture de Montbauron n’est pas un exploit
!
Le maire actuel, Etienne Pinte, a fermé
successivement les deux piscines municipales, en 2002 et 2003,
laissant les Versaillais sans piscine pendant trois ans.
Porchefontaine : le double mensonge
Dans son programme des élections municipales de juin 1995
(qui lui ont permis de s’emparer de la mairie), M. Pinte
avait promis, au titre des “équipements à
réaliser dans le domaine sportif”, “la
reconstruction de la piscine de Porchefontaine”. Six
ans plus tard, pour les municipales de mars 2001, alors
qu’il n’avait rien fait pour tenir cet engagement, il
affirmait encore, dans son nouveau programme
électoral : “Dans le domaine du sport et de
la jeunesse nous nous efforcerons à la fois de
réaliser la nécessaire reconstruction de la piscine
de Porchefontaine et la rénovation de celle de
Montbauron.” (En gras dans le texte original.)
L’encre de ses promesses électorales étant
à peine séchée, Pinte s’est
empressé d’annoncer la fermeture définitive
de Porchefontaine, au lendemain du scrutin, prétextant du
mauvais état de la piscine... Or, c’est justement
pour cette raison que la reconstruction était
“nécessaire”. Il ne pouvait l’ignorer,
en mars 2001, puisqu’il était aux affaires depuis
six ans. Il a donc, une fois encore, menti aux
Versaillais.
Montbauron : le double délai
Des travaux ont été engagés, en août
2003, pour rénover et mettre aux normes la piscine de
Montbauron. Il en était grand temps, puisqu’elle
n’avait pas été correctement entretenue
depuis 1995. Et c’est seulement en juin 2006 qu’elle
rouvre enfin, après trois longues années de
fermeture : c’est un délai au moins deux fois
supérieur à celui que demande, normalement, une
simple rénovation ! De surcroît, le budget de
l’opération a été largement
dépassé... Il n’y avait donc pas lieu de
tirer gloire de la réouverture de Montbauron et de
fanfaronner à ce propos, comme l’ont fait pourtant
le maire et ses adjoints, alors qu’ils se sont
illustrés, une fois encore, par leur incurable
incurie.
Enfin, si l’U.R.V. se félicite que la gestion de la
piscine soit affermée à une société
privée, puisque c’est elle qui l’avait
demandé, elle sait bien que le maire actuel ne s’y
est résigné que contraint et forcé : il a
bien été obligé d’admettre que son
adjoint aux sports était décidément
incapable de gérer un tel équipement dans des
conditions acceptables. Et nous nous interrogeons sur le choix de
la société délégataire, pour lequel
nous n’avons pas eu toutes les explications
souhaitables.
Des politiciens cyniques et incompétents
Les Versaillais se souviendront que le maire actuel leur a fait
subir trois années sans piscine. Et ils n’oublieront
pas que Pinte leur a menti deux fois, en 1995 et en 2001, en
leur promettant la reconstruction de la piscine de
Porchefontaine, pour obtenir leurs voix.
Nous avons, à l’U.R.V., une autre conception de la
politique, très différente de celle de M. Pinte.
Nous refusons le cynisme de ces politiciens avides de places et
de pouvoir, pour qui “les promesses n’engagent que
ceux qui les reçoivent”... Au yeux des
élus et responsables de l’U.R.V., la politique est
un service, qui est fondé sur une morale exigeante :
les programmes sont faits pour être appliqués, les
engagements pour être tenus. En
mars 2008, aux prochaines élections municipales, les
Versaillais auront donc un choix clair : d’un
côté, une clique de politiciens cyniques et
incompétents, usés jusqu’à la corde ;
de l’autre, une équipe d’hommes nouveaux,
intègres et dévoués au bien commun, qui a
démontré, dans l’opposition, sa
capacité d’analyse, son ardeur et ses
convictions.
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