Editorial n° 38 du 6 octobre 2004
par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.
LA
CENSURE : vous pourrez lire, ici, le texte original et
intégral de la "tribune libre" de l’U.R.V. dont le
Bulletin municipal de novembre 2004 a donné une version
“caviardée” ; nous rétablissons, en
effet, la phrase que le maire a scandaleusement censurée,
sous un fallacieux prétexte ; ce passage est mis
ci-dessous en caractères gras.
Les trois « I » du maire actuel
On doit dire la vérité sur la
gestion municipale, aussi sévère soit-elle, car il
faut éclairer les citoyens, dans une démocratie
responsable. Voici donc les trois “I” qui
caractérisent le maire actuel, dans l’exercice de
ses fonctions.
“I” COMME INCOMPÉTENCE. Quand nous sommes
entrés au Conseil municipal, nous savions que le maire
n’était pas à la hauteur... Mais nous avions
sous-estimé son incompétence, qui est pyramidale :
qu’il s’agisse de la circulation, du stationnement,
des sports, des finances, etc., tout est fait en dépit du
bon sens. Il a même réussi à dresser
l’ensemble des Versaillais contre son plan
d’urbanisme et à se faire infliger un carton rouge
par les Sages de la Commission d’enquête ! Le pire
est qu’il s’obstine dans son erreur, et qu’il a
fait voter son détestable projet par une majorité
aux ordres... après avoir levé la séance par
inadvertance ! L’Hôtel de Ville est devenu le royaume
du Père Ubu.
“I” COMME IDÉOLOGIE. Ce maire, qui porte une
étiquette de droite pour tromper ses électeurs,
qu’il trahit, est, en réalité, plus à
gauche que la gauche. Ce n’est pas le lieu, ici, de
rappeler que ce maire-député “U.M.P.” a
soutenu les intermittents du spectacle contre le gouvernement et
obtenu un droit de séjour perpétuel en France pour
les criminels étrangers (sous prétexte de leur
épargner une prétendue “double
peine”). Il est plus important, pour notre Ville, de
savoir qu’il veut la banaliser, en effaçant son
identité. Il s’applique ainsi à mettre en
œuvre la politique de mixité forcée de
l’ex-ministre communiste Gayssot, qu’il a toujours
soutenue, en vue de bouleverser les équilibres de la
population.
“I” COMME IMPUDENCE. Il n’y a pas d’autre
mot pour désigner, entre autres, la manière dont le
maire R.P.R.-U.M.P., difficilement réélu, en 2001,
s’est immédiatement entendu avec le P.S. pour
éliminer l’Union pour le Renouveau de Versailles de
la commission d’appel d’offres (chargée de se
prononcer sur les marchés passés par la Ville).
L’U.R.V. ne peut, dans l’opposition, que limiter les
conséquences de cette incompétence, de cette
idéologie, de cette impudence. C’est pourquoi
l’alternance qui doit avoir lieu aux prochaines
élections municipales entre une liste sortante
inféodée à un parti et le mouvement
indépendant d’action locale que nous
représentons est vitale pour l’avenir de
Versailles.
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