Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 36 du 15 juillet 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Seule l’U.R.V. défend les Versaillais

Malgré l’opposition générale des Versaillais à son plan local d’urbanisme (P.L.U.) et à la ZAC des Chantiers qu’il contient, passant outre l’avis défavorable des commissaires enquêteurs, le maire actuel a convoqué le Conseil municipal pour le lundi 12 juillet, en vue de faire entériner son détestable projet par une majorité aux ordres. Il espérait que son mauvais coup serait plus discret à cette date. Mais l’U.R.V. ne l’a pas laissé faire et s’est battue pied à pied, en déposant de nombreux amendements, pour améliorer ce qui pouvait encore l’être et en appeler à l’opinion publique. Et, si la discussion a tourné court, il est clair que c’est par la faute du maire, qui a violé les droits des conseillers municipaux de notre Groupe : il s’expose à la censure des juges, après un tel abus d’autorité, qui alourdit encore le passif de ce désastreux dossier.

La gauche a soutenu le maire actuel, comme à l’accoutumée, en se joignant à la scandaleuse campagne de dénigrement que celui-ci a engagée contre les sages de la commission d’enquête. La gauche a aussi voté contre l’amendement présenté par l’U.R.V. qui demandait l’organisation d’un référendum municipal sur le P.L.U., socialistes et pintistes communiant dans le même mépris de la démocratie.

L’idéologie pousse la liste de gauche à s’allier avec le maire actuel contre l’U.R.V., qui n’est pas suspecte de complaisance envers elle. Elle lui fait oublier, en même temps, les soucis et les aspirations de ses électeurs, qu’elle trahit. Car les quelque 20 % de Versaillais qui ont voté pour la gauche aux municipales ne l’ont pas fait, en général, par idéologie. Ils ont cru que celle-ci était plus sensible aux problèmes des salariés à revenus modestes. Or, l’aménagement des Chantiers montre qu’il n’en est rien. C’est l’U.R.V., et elle seule, qui a refusé la construction de logements sociaux à côté du chemin de fer, soulignant la gravité des nuisances qu’ils subiraient, en termes de bruit et de vibrations. C’est l’U.R.V., et elle seule, qui s’est élevée contre la construction d’un cinéma géant multiplexe et d’un vaste centre commercial, qui feraient des Chantiers un foyer d’insécurité.

Sur ces sujets, comme sur tant d’autres, seule l’U.R.V. a défendu tous les Versaillais, à quelque catégorie sociale qu’ils appartiennent. Le président Reagan affirmait qu’il ne fallait pas opposer la droite à la gauche, mais ce qui est haut à ce qui est bas. Cette forte parole ne doit pas cesser de nous inspirer.

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