Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 34 du 6 mai 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.



Interpellation d’Etienne Pinte par Anne-Gaëlle Bastos
au Conseil municipal du 6 mai 2004

Les propos calomnieux et diffamatoires que le maire actuel a adressés à l’U.R.V. dans son éditorial du Bulletin municipal daté de mai 2004 ont profondément choqué les Versaillais, qui ont été nombreux à nous faire part de leur indignation. A travers les élus de l’U.R.V., c’est à leurs électeurs qu’Etienne Pinte s’en est pris, en réalité. Anne-Gaëlle Bastos l’a donc interpellé au Conseil municipal, le 6 mai, au nom de notre Groupe, pour protester contre son attitude et pour dénoncer la manière dont les débats se déroulent dans cette assemblée. Je ne peux mieux faire que de reproduire ici l’essentiel de cette remarquable intervention :

“J’ai lu le procès-verbal du 31 mars avec beaucoup d’attention, M. le Maire, et j’affirme que chacun peut vérifier que les élus de l’U.R.V. n’ont fait, dans cette séance, comme dans les précédentes, que des critiques politiques, lorsqu’ils n’étaient pas d’accord avec vos propositions, sans jamais tomber dans les attaques personnelles, sauf à se défendre de celles dont ils avaient été l’objet. Les élus de l’U.R.V., que l’on veut faire passer pour des auteurs d’attaques personnelles, en sont, en réalité, les victimes. Vous aviez dit, en début de séance : “Je souhaite très vivement que l’on se respecte les uns les autres et que l’on ne blesse pas un collègue, quelle que soit sa sensibilité politique.” Henry de Lesquen a pourtant dû vous le rappeler un peu plus tard, lorsque vous avez encouragé les élus de votre groupe à interrompre, pour la huer, une intervention très raisonnable de notre collègue Martine Masse, que rien ne vous autorisait à qualifier de “diatribe”.
“Permettez-moi, à cet égard, de vous renvoyer à notre règlement intérieur : “Lorsqu’un membre du conseil municipal trouble l’ordre par des interruptions ou par des attaques personnelles, la parole peut lui être retirée par le maire, qui peut alors lui adresser un rappel à l’ordre”. Je ne sache pas que vous ayez fait usage de ces dispositions, ni le 31 mars dernier, ni dans les séances précédentes, par exemple lorsque M. Marvaud nous a traités collectivement d’“animaux”, ou lorsque M. Devys et Mme Dupont ont demandé à Henry de Lesquen de quitter Versailles...
“Alors que vous aviez appelé au respect mutuel, vous avez encouragé vos amis du groupe majoritaire, ainsi que les représentants de la liste de gauche, à s’en prendre aux élus de l’U.R.V.. Vous nous avez vous-même agressés, en nous traitant d’“extrême droite” : cette calomnie atteint, à travers nous, tous les Versaillais qui nous font confiance. Vous avez même directement injurié notre président, qui protestait contre cette allégation, en employant, à son égard, des termes intolérables. Et je comprends parfaitement qu’il ait répliqué sur le même ton.
“Nous vous demandons de faire respecter non seulement l’opposition, mais tout simplement la démocratie, qui est blessée par votre attitude. Sachez, en tout cas, que les méthodes d’intimidation que vous employez à notre endroit, depuis au moins six mois, ne sauraient nous impressionner. Nous resterons fidèles à l’engagement que nous avons pris devant les Versaillais, qui sont de plus en plus nombreux à se reconnaître dans l’action de l’U.R.V..”

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