Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 32 du 6 mars 2004

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.



La main tendue

L’U.R.V. se tient résolument en dehors des clivages politiques nationaux. Nous voulons que les Versaillais puissent se tendre la main pour trouver des solutions ensemble sur les sujets d’intérêt local, quand même ils seraient d’un avis opposé sur les grandes questions de la France et du monde. Laissez-moi en prendre trois exemples.

1. Le cinéma géant “multiplexe” que la municipalité a prévu d’installer dans la future ZAC des Chantiers entraînerait inéluctablement la fermeture des cinémas du Centre-Ville, auxquels les Versaillais sont attachés. Il est clair que les Versaillais, dans leur ensemble, n’en veulent pas : la pétition contre le multiplexe a réuni plus de 13.000 signatures.

2. L’étude d’impact a établi que les logements sociaux prévus dans la ZAC des Chantiers supporteraient des nuisances inadmissibles (bruits et vibrations). Comment admettre qu’on les construise si près de la voie de chemin de fer ?

3. C’est un président de gauche, François Mitterrand, qui a dit : “Trop d’impôt tue l’impôt.” Tout le monde est donc à peu près d’accord, aujourd’hui, pour estimer qu’il faut réduire les prélèvements obligatoires. Comment accepter, dans ces conditions, que l’adjoint chargé des finances, B. Devys, nous ait infligé une hausse de 19 % de la taxe d’habitation en deux ans ?

Ces quelques exemples montrent que l’on peut constituer des “majorités d’idées”, au niveau municipal, où les électeurs de la gauche, ceux de la droite classique, comme ceux du Front national, sont susceptibles de se retrouver.

Ils révèlent aussi que l’actuelle municipalité tourne le dos aux aspirations des citoyens, parce qu’elle est constituée de politiciens professionnels tout dévoués aux intérêts des partis, et non au bien commun de la cité.

Les partis politiques nationaux ne devraient pas s’occuper des questions municipales, qui sont du ressort des associations de citoyens libres, comme la nôtre.

Il faut savoir, hélas, que les partis s’efforcent d’éliminer ceux qui dérangent leurs jeux politiciens ! A cet égard, nulle différence entre le P.S. et l’U.M.P., qui se disputent ostensiblement au plan national, mais qui s’entendent comme larrons en foire au Conseil municipal de Versailles, pour s’opposer à l’U.R.V..

Mais ni les injures ni les calomnies ne sauraient nous intimider. Là où il y a une volonté, il y a un chemin. Par delà les clivages artificiels entretenus par les appareils partisans, nous tendons la main à tous les Versaillais, quelle que soit leur sensibilité politique.

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