Union pour le Renouveau
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Editorial n° 24 du 11 juin 2003

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Le compte n’y est pas

La démocratie commence par le consentement à l’impôt et le contrôle des dépenses publiques. Dans les sociétés privées, la publication des comptes est un événement, qui donne lieu à maints commentaires. De même, l’approbation du compte de la municipalité est un acte important, auquel le Législateur a donné une grande solennité. C’est la seule fois dans l’année où le maire doit se retirer de la séance, pour que les conseillers municipaux puissent voter librement, en son absence...
Et pourtant, si l’U.R.V. n’avait pas été là, le vote du compte de l’année 2002 aurait été expédié en deux minutes, comme une simple formalité. On comprend mieux cette hâte, car il est clair que le budget évolue sans contrôle : les dépenses réalisées sont supérieures de 5 % à celles qui avaient été inscrites au budget primitif, et, bien qu’il y ait eu sept modifications (!!) du budget de 2002, la dernière étant intervenue... en janvier 2003 (!!!), il reste un écart de 4 % avec les données comptables.
Martine Masse, membre de notre Groupe, écrit à ce propos, dans le numéro 2 de La Lettre de l’U.R.V. : “Il est incontestable que la municipalité actuelle mérite la palme de la mauvaise gestion. C’est évident, en particulier, pour les finances communales. Le maire actuel, qui n’entend goutte à la question, s’en remet à son adjoint, Bertrand Devys, qui ne maîtrise rien non plus, et qui se borne, pour élaborer le budget, à faire l’addition des demandes des services municipaux.”
Le résultat est accablant : si l’on fait abstraction des dépenses du service d’incendie, qui a été transféré au département, les dépenses de fonctionnement augmentent de 17 % en deux ans.
Les dépenses de personnel s’envolent : + 6 % en un an. En contrepartie, l’investissement s’effondre : - 17 % en 2002 (le budget d’investissement n’a été exécuté qu’à 74 %).
J’ai donné ces explications et quelques autres, plus techniques, au Conseil municipal. Pour seule réaction, l’adjoint chargé des finances s’est exclamé : “Je n’ai rien compris !” On s’en doutait un peu. Mais qu’attend-il pour démissionner de ses fonctions, puisqu’il est dépassé par l’ampleur de la tâche ?
L’équipe de l’U.R.V., quant à elle, réunit toutes les compétences requises pour gérer une municipalité.

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