Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 14 du 28 juillet 2002

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Projet des Chantiers : ce qu’il faudrait faire

La libération des terrains de la S.N.C.F. autour de la gare des Chantiers et celle des terrains du G.I.A.T. à Satory sont une grande chance pour notre ville. Il ne faut pas la gâcher. Nous refusons que l’on bouleverse les équilibres de la population versaillaise pour des raisons idéologiques. Aux Chantiers, il n’est pas juste de vouloir installer des populations modestes à côté d’un chemin de fer. Nous proposons de revoir le projet d’aménagement pour qu’il ne contienne que des bureaux et des commerces, ce qui donnerait des emplois aux Versaillais et augmenterait les ressources de la commune en matière de taxe professionnelle. Ainsi conçu, le projet pourrait financer un accès direct à l’A 86, de manière à désengorger la rue des Chantiers.
Dans une démocratie vivante, il faut qu’un véritable dialogue s’établisse entre la majorité et l’opposition. Force est de constater qu’il n’en est rien, à Versailles, malgré les efforts de notre groupe : le maire actuel n’a jamais voulu prendre en compte nos arguments ni répondre à nos observations. Cette attitude autiste est impardonnable, car il nous présente un bien mauvais projet.
Alors que le trafic de la gare est en augmentation régulière, tout est fait, dans ce projet, pour aggraver des difficultés de circulation et de stationnement qui sont déjà considérables : on se refuse, par une hostilité de principe à l’égard des automobilistes, à augmenter le nombre de places de parking, et l’on ne prévoit rien pour accéder à l’A86.

Il est vrai que la desserte routière que nous préconisons est une opération lourde, et que le projet actuel ne peut la financer, dans la mesure où une partie des terrains est réservée à du logement social - qui serait attribué principalement à des populations marginales, dans le cadre de la loi de l’ex-ministre communiste Gayssot. Cette volonté obstinée de réaliser coûte que coûte la “mixité sociale” est caractéristique des orientations gauchisantes, et même marxisantes, du maire en place, camouflées derrière son étiquette de droite. Elle est de nature à perturber les équilibres de notre Ville et à porter atteinte à son identité. La sécurité et la tranquillité des habitants du quartier s’en trouverait aussi compromise, d’autant qu’est prévu un cinéma multiplexe, qui attirerait les “sauvageons” des banlieues environnantes.

Versailles mérite mieux que ce projet mal pensé, qui n’est pas seulement médiocre, mais aussi dangereux. Nous demandons que soit organisé un référendum municipal pour que ce soient les Versaillais eux-mêmes qui tranchent la question, après un véritable débat démocratique.

Henry de Lesquen
conseiller municipal de Versailles
président du groupe U.R.V.

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