Union pour le Renouveau
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Editorial n° 11 du 10 avril 2002

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Sécurité : le maire actuel fait la politique de la gauche

L’insécurité est devenue le souci premier des Français, et notamment à Versailles, où elle a augmenté de 17 % en trois ans. Comme la gauche au plan national, le maire actuel de notre Ville fuit devant ses responsabilités et refuse de regarder la réalité en face. Résumons à grands traits ce comportement.

- Occultation des réalités. Le maire actuel a longtemps prétendu que Versailles était “une oasis de sécurité”. Aujourd’hui, il ose encore affirmer que les statistiques ne prouvent rien : “La hausse des délits en matière de détention d’armes est due à une plus grande efficacité de la police, qui interpelle de façon préventive, en particulier autour des gares et de la gare des Chantiers, des individus suspects.” Et il cherche, comme la gauche, à estomper la cruauté des faits, en qualifiant les “petits” délits de simples “incivilités” !

- Culpabilisation des victimes. S’il y a des vols et des agressions, sachez-le, c’est de notre faute à tous ! Le maire actuel en veut particulièrement à ceux qui se laissent arracher leur téléphone portable, dont il condamne le “manque de vigilance”. Ce discours spécieux, qui transfère la culpabilité du délinquant à sa victime, manifeste une véritable inversion des valeurs, typique d’une idéologie de gauche.

- Inaction et gesticulation. Le maire actuel ne propose rien de sérieux en matière de sécurité et il se défausse sur l’Etat des responsabilités éminentes que lui confie la loi républicaine, laquelle fait du maire le gardien de l’ordre public dans la commune et lui confère la qualité d’officier de police judiciaire.

Cette indifférence à l’égard des préoccupations des citoyens apparaît dans le budget municipal. En 2002, les dépenses de sécurité et de salubrité publiques diminuent de 15 %, et ne représentent plus que 3,8 % du total. En contrepartie, si l’on peut dire, les dépenses de communication - de propagande, en fait - augmentent de + 30 %, pour atteindre 1.030.000 euros (6.756.000 francs), alors que la police municipale n’a que 848.000 euros (5.562.000 francs).
Il ne s’agit donc pas de “faire”, mais de faire croire qu’on fait. Le gouvernement socialiste pratique l’esbroufe, avec sa “police de proximité”. Le maire actuel s’efforce, lui aussi, de faire illusion, avec un budget de sécurité ridiculement petit, en faisant parader un ou deux policiers à cheval...

Si l’on continue longtemps dans cette voie, nous allons à la catastrophe. Les Versaillais doivent savoir qu’une autre politique est possible. La sécurité et la tranquillité publiques doivent être une priorité de l’action municipale.


Henry de Lesquen
conseiller municipal de Versailles
président du groupe U.R.V.

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