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Editorial n° 6 du 6 novembre 2001

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Non au matraquage fiscal des Versaillais !

L’U.R.V. s’oppose à toute augmentation des impôts locaux à Versailles, parce qu’ils y sont déjà nettement plus élevés que dans les villes comparables, comme l’a démontré la Chambre régionale des comptes. On nous trompe, quand on nous dit que les taux des impôts sont modérés : en termes techniques, il faut savoir que l’impôt est le produit d’un “taux” par une “base”, et que les taux n’ont pas de signification en eux-mêmes. Ce qui importe, c’est ce que nous payons, et nous payons plus que les autres.
En avril dernier, au lendemain de la campagne électorale, l’U.R.V. avait obtenu satisfaction : le maire actuel avait été contraint de maintenir, pour cette année, les taux de la taxe d’habitation, de la taxe foncière et de la taxe professionnelle. Hélas, on apprend qu’il prépare pour 2002 un tour de vis fiscal, dont nous, Versaillais, nous serions les victimes !
Si le maire en place veut augmenter les impôts, c’est qu’il ne maîtrise pas les dépenses. Ce laxisme budgétaire est d’abord l’effet de l’incompétence et de la mauvaise gestion. Les services municipaux sont une armée sans général, un bateau ivre qui dérive au fil de l’eau. D’où une véritable gabegie, source de gaspillages et de dépenses somptuaires. Les effectifs de la commune ont déjà augmenté de 200 agents en six ans, essentiellement dans les services administratifs, et les dépenses de personnel par habitant ont augmenté de 35 %.
Il y a une deuxième raison, d’ordre idéologique, à l’inflation des dépenses municipales. Beaucoup de Versaillais s’imaginent encore qu’ils ont un maire de droite, à cause de son étiquette politique. Mais force est de constater que ses positions sont souvent identiques à celles des socialistes, et qu’il lui arrive même de les dépasser sur leur gauche. La discussion sur l’aménagement et la réduction du temps de travail (les 35 heures) en donne un exemple récent. Alors que la norme fixée par le gouvernement de gauche est de 1.600 heures par an, le maire a proposé un peu moins : 1.565 heures... Et il a prévu la création de 140 emplois, ce qui est considérable.
Au contraire, dans les organismes bien gérés, la négociation sur l’aménagement du temps de travail permet de dégager des marges de productivité, qui évitent les créations d’emploi, lourdes de conséquences budgétaires.
Nous nous opposerons de toutes nos forces à ce laxisme budgétaire et à ce matraquage fiscal. Pour obtenir un résultat, même partiel, nous avons besoin de votre engagement : adhérez à notre Association ; l’U.R.V. est ouverte à tous les Versaillais qui souhaitent contribuer au Renouveau de leur Ville.


Henry de Lesquen
conseiller municipal de Versailles
président du groupe U.R.V.

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