Union pour le Renouveau
de Versailles


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Editorial n° 3 du 3 juillet 2001

par Henry de Lesquen,
Président de l'U.R.V.


Une opposition dynamique au service des Versaillais

Quelques mois après l’installation du nouveau Conseil municipal, il est utile de livrer un premier bilan à l’appréciation des Versaillais.

1. L’U.R.V. est une force d’opposition constructive, mais sans complaisance. Si nous approuvons tout ce qui relève d’une gestion normale, nous refusons tout ce qui nous paraît mauvais pour les Versaillais. C’est le jeu de la démocratie, bien que le maire actuel ait du mal à l’admettre. Et nous sommes aussi conduits à nous abstenir, lorsque l’information du Conseil municipal est insuffisante, ce qui est trop fréquent. En outre, nous sommes contraints de ne pas prendre part au vote, sur la plupart des projets de marchés, pour ne pas cautionner une procédure dont nous avons été écartés, à la suite de la collusion scandaleuse qui s’est établie entre la majorité municipale et les élus de gauche dans l’élection des membres de la commission d’appel d’offres.

2. L’U.R.V. joue un rôle essentiel à la respiration démocratique de la vie locale, car elle constitue la seule opposition véritable au sein du Conseil municipal. La connivence entre la gauche et le maire en place est un fait incontestable dont les Versaillais doivent prendre conscience. C’est ainsi que les élus socialistes ne trouvent quasiment rien à redire aux propositions de la municipalité.

3. Il apparaît, au fil des séances du Conseil municipal, que la gestion de la Ville est pire encore que ce que nous en disions au cours de la campagne électorale, tant elle est marquée du double sceau de l’incompétence et de l’idéologie. Les agents de la Ville sont souvent de très grande qualité, mais les services municipaux tirent à hue et à dia, comme une armée sans général, faute de recevoir des directives claires.

4. La loi républicaine confie aux maires des missions éminentes en matière de sécurité. Cependant, le maire de notre Ville ne paraît guère s’en soucier, car il n’a confié aucune délégation à ses adjoints, dans ce domaine, et n’éprouve nul besoin de rendre compte au Conseil municipal de son action éventuelle. Les seules mesures dont nous ayons eu à connaître étaient censées concourir à la prétendue “prévention” qui accompagne, depuis tant d’années, la montée de la délinquance et de la criminalité. L’U.R.V. s’oppose, pour sa part, à cette attitude démagogique, d’inspiration socialiste, qui nourrit le mal qu’elle prétend combattre. Nous réclamons, pour Versailles, une “tolérance zéro” à l’égard des délinquants, politique qui a donné des résultats remarquables, partout où elle a été mise en œuvre, en France comme à l’étranger.



Henry de Lesquen
conseiller municipal de Versailles
président du groupe U.R.V.

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