Versailles, le 22 octobre 2007
Appel aux Versaillais
Vous aimez votre Ville et vous êtes légitimement inquiets de la
dégradation de votre cadre de vie. Qu’il s’agisse de la
circulation, des nuisances, de l’insécurité, des difficultés de
voisinage, etc., vous observez, avec désolation, que notre Ville n’est
pas gérée comme elle devrait l’être.
Vous avez raison. Versailles est une Ville unique au monde, non
seulement à cause de son histoire, mais surtout à cause de ses
habitants, qui sont exceptionnellement actifs, intelligents, généreux.
Il est insupportable que notre belle Ville soit aussi mal administrée.
Plus grave encore. Le maire sortant, qui ose se représenter à
vos suffrages, aux élections municipales de mars 2008, après douze
interminables années de mandat où il n’a strictement rien fait de
positif, n’est pas seulement incompétent. Il veut détruire
Versailles. Sous le fallacieux prétexte de la “mixité sociale”, il
installe systématiquement, un peu partout, des populations différentes,
qui ne partagent pas le mode de vie des Versaillais et qui cohabitent
difficilement avec eux. Il faut arrêter cette substitution de
population avant qu’il ne soit trop tard. Versailles ne doit pas
devenir Aubervilliers !
Le projet de renouveau que je vous propose, avec mes amis de
l’U.R.V., est un projet de rupture avec cette politique idéologique
d’inspiration collectiviste. Si vous me faites confiance en mars
prochain, je m’engage à ne rien faire, en tant que maire, qui ne soit
approuvé par la majorité des Versaillais.
Apparatchik terne et sinistre, le maire sortant incarne jusqu’à la
caricature la caste des politiciens professionnels qui sévit
aujourd’hui en France.
J’ai d’abord cru qu’il était seulement incompétent. Certes,
incompétent, il l’est à l’évidence. Voilà pourquoi il a tout raté.
Mais j’ai découvert rapidement qu’il était aussi cynique et
menteur. Il a promis, par exemple, en 2001, au cours de la campagne
électorale, qu’il reconstruirait la piscine de Porchefontaine... qu’il
s’est empressé de fermer aussitôt les élections passées !
Ce n’est pas ma conception de la politique. Si je suis élu
maire de Versailles, je respecterai mes engagements.
Je ne supporterai pas non plus que le moindre soupçon pèse sur
l’un de mes adjoints.
M. Pinte, pour sa part, n’a pas hésité à confier les finances de la
Ville à Bertrand Devys, dont le nom est apparu dans la scandaleuse
affaire des marchés truqués des lycées de l’Ile-de-France. Ainsi que la presse l'a
révélé, M. Devys a reçu une
mallette remplie d’argent sale. (Ce fait a été confirmé par les
tribunaux : voir le jugement du 6
décembre 2004 et l'arrêt du 20 avril
2005.) Je n’accuse pas M. Devys de
corruption, puisqu’il n’a pas été condamné. Je dis seulement que
l’adjoint aux finances, comme la femme de César, ne doit pas être
soupçonné. C’est une question d’honneur et de dignité.
Je n’oublie pas, en outre, que le chef de l’U.M.P. des
Yvelines, M. Pierre Bédier, président du conseil général, dont
Pinte et Devys sont des sous-ordres, vient d’être condamné pour
corruption (il a fait appel).
Je veux affranchir Versailles de cette clique de politiciens
incompétents et cyniques.
Voilà pourquoi j’ai créé l’Union pour le Renouveau de
Versailles, mouvement local démocratique et républicain “divers droite”
qui s’est imposé, depuis six ans, comme la seule force d’opposition au maire actuel au sein du conseil municipal..
A Versailles, ville de droite, la gauche ne compte pas. Elle peine
à dépasser 20 % des voix. Du reste, la gauche ne s’oppose pas à Pinte,
qui fait une politique d’inspiration collectiviste. Etienne Pinte est
un homme de gauche, malgré son étiquette de droite.
Je n’accepte pas cette trahison et je veux rompre avec ces
pratiques. Depuis six ans, avec mes amis de l’U.R.V., j’ai constitué
une équipe dynamique et résolue pour préparer ardemment l’alternance.
Inutile de vous dire que je maîtrise d’ores et déjà beaucoup mieux les
dossiers municipaux que ce pauvre M. Pinte. Je vous promets, si vous me
faites confiance, d’exercer mes fonctions de maire de Versailles pour
le plus grand bien des Versaillais et en toute indépendance.
Le premier axe de notre projet de Renouveau, c’est la
démocratie municipale. Je veux libérer notre Ville des partis pour
la rendre à ses habitants.
Les Versaillais pourront se prononcer directement par référendum,
et notamment par référendum d’initiative populaire, sur les questions qui les concernent.
Deuxième axe : la sécurité et le cadre de vie des Versaillais.
Le maire est responsable de l’ordre public. Je chasserai la peur hors
de Versailles. J’installerai la vidéosurveillance dans les endroits
critiques et je mobiliserai la police municipale pour qu’elle protège
les Versaillais, et d’abord les plus exposés, les femmes et les
personnes âgées.
Troisième axe : l’identité de notre Ville. Je refuse la
politique de Pinte, qui veut renverser les équilibres de la population
en s’appuyant sur la loi de socialisation et de révolution urbaines (S.R.U.) de l’ex-ministre communiste Gayssot.
A l’idéologie collectiviste de la mixité forcée, j’opposerai la pratique
libérale de la diversité consentie.
Le quatrième axe, c’est l’efficacité de la gestion. Les
services municipaux ne sont pas dirigés. Je mettrai un terme aux
gaspillages. Et je m’engage à ne pas augmenter les impôts pendant
toute la mandature.
Je vous lance un appel : j’ai besoin de votre aide pour que,
tous ensemble, nous réalisions ce projet de rupture et de renouveau.
Notre mouvement, l’U.R.V., est totalement indépendant. Il n’exclut
personne. Il est ouvert à tous les Versaillais qui aiment leur Ville et
qui veulent son renouveau. Participez à notre campagne pour les
élections municipales des 9 et 16 mars. Faites-moi part de vos
propositions et suggestions.
Versailles est en danger. Il faut chasser ce mauvais maire de
l’Hôtel de Ville. La prochaine campagne municipale sera décisive pour
l’avenir de Versailles. Je serais personnellement très heureux de
parler avec vous de nos projets et de notre action, lors de notre
première réunion, qui aura lieu :
le
mercredi 14 novembre, à 20
h 45,
à l’Hôtel
de Ville, 4 avenue de Paris, salle Montgolfier
(située au
sous-sol, accès à droite du perron).
En espérant avoir le plaisir de vous retrouver le 14 novembre, je
vous prie de recevoir, chère Madame, cher Monsieur, l'assurance de mes
sentiments dévoués et cordiaux.
Henry de Lesquen
Courrier : Campagne
Lesquen - B.P. 463 - 78004 VERSAILLES CEDEX.
Tél. : 01 39 53 47 85 - Fax : 01 30 21 29 27
Messagerie Web : www.urv.fr
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