Qui se cache derrière Marvaud ?

 

Cet article a été écrit à la demande des Nouvelles de Versailles, qui l’ont publié dans le numéro du 29 novembre 2006. Il faisait écho aux attaques lancées par l’adjoint aux sports, M. Jean-Baptiste Marvaud, contre son maire, M. Etienne Pinte (chef de la majorité municipale à laquelle M. Marvaud appartenait pourtant), attaques qui avaient fait les gros titres de l’édition précédente de cet hebdomadaire, le 22 novembre 2006.

 


 

 

Versailles, le 25 novembre 2006

 

Les dissensions qui se développent au sein de la majorité municipale confirment la pertinence des critiques que nous lui avons adressées. Elles devraient donc nous réjouir. Mais ce spectacle pitoyable offense la morale politique à laquelle nous sommes profondément attachés. Les élus de l’U.R.V. sont fidèles, pour leur part, aux engagements qu’ils ont pris devant les électeurs. S’ils combattent la politique du maire actuel, ils le font loyalement. Nous ne pouvons que condamner l’attitude de M. Marvaud, qui aurait dû démissionner du conseil municipal, dès lors qu’il n’était plus d’accord avec celui qui l’avait fait élire. Comment ne pas être choqué, en outre, de voir cet adjoint aux sports dénoncer tout à coup, comme s’il n’en était pas responsable, la politique qu’il a conduite dans ce domaine pendant onze ans ?

Il n’est pas difficile de deviner qui se cache derrière cette sournoise manœuvre d’appareil : c’est la députée de Vélizy, Mme Pécresse, qui tire les ficelles de l’opération de déstabilisation de M. Pinte. L’Elysée l’avait parachutée dans les Yvelines en 2002. Elle voudrait maintenant s’introduire par effraction dans la vie politique versaillaise. Nos concitoyens apprécieront l’élégance du procédé.

Mme Pécresse est surtout connue pour avoir appelé à la “construction d’une société métissée et pour avoir fait une ardente promotion du PACS et du mariage homosexuel, depuis qu’elle a publié un rapport sur la famille, avec la complicité du député socialiste Patrick Bloche. Cette dame n’a rien à voir avec notre Ville. Ses minables agissements ne doivent pas détourner les Versaillais de l’essentiel : ils auront, en mars 2008, aux élections municipales, à trancher entre le bilan discutable du maire sortant et le projet de renouveau présenté par l’U.R.V..

 

Henry de Lesquen

président de l’Union pour le Renouveau de Versailles (U.R.V.)

conseiller municipal

 


 

 

P.-S.. La réponse que Mme Pécresse nous a faite dans le numéro suivant des Nouvelles de Versailles, le 6 décembre 2006, a confirmé, en réalité, notre analyse. D’une part, en effet, Mme Pécresse s’est bien gardée de condamner la scandaleuse attitude de Marvaud, qu’elle n’a même pas critiqué, alors qu’il était pourtant sous ses ordres, au sein de l’appareil du parti U.M.P. : elle l’a donc implicitement approuvé. D’autre part, la députée de Vélizy a protesté contre cette appellation, qui lui revenait pourtant de plein droit, (les électeurs de Vélizy apprécieront) et elle a fait des efforts comiques pour se faire passer pour une vieille habitante de notre Ville... Mme Pécresse a prétendu, notamment, qu’elle avait fait ses études à Versailles (sic) : en fait, elle a été, en tout et pour tout, pendant un an en classe préparatoire à l’école Sainte-Geneviève.

La vérité, répétons-le, c’est qu’elle a été parachutée dans les Yvelines en 2002 par Jacques Chirac, dont elle était très proche à l’époque et à qui elle doit tout (elle l’a trahie depuis lors, au profit de Nicolas Sarkozy). Auparavant, elle avait toujours habité à Paris.