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VILLE DE VERSAILLES Président : M. Etienne PINTE,
maire. (...) M. de LESQUEN : Avant d’entrer dans le vif du sujet, j’appelle votre attention sur un événement symbolique un peu fâcheux. Si notre séance ne commence pas, comme d’ordinaire, à 19 heures, mais une heure et demie plus tard, c’est, nous a expliqué M. le Maire, en raison de la cérémonie de départ du haut fonctionnaire qui a dirigé l’établissement du Château pendant quelques années. J’ai le plus grand respect pour les hauts fonctionnaires et je ne critique pas ce que celui-là a pu faire de bien pour le Château. Mais vous savez très bien que, dans le souvenir des Versaillais, il restera celui qu a institué le péage pour les piétons à l’entrée du petit parc. Le journal Les Nouvelles le présente comme un monarque. A l’époque des rois, comme l’avait rappelé excellemment M. Casanova, on ne payait pour entrer ni dans le petit parc ni dans le grand parc. Sa décision est donc inique et votre attitude nous déconcerte. Côté cour, vous nous dites que, effectivement, le paiement du petit parc est une décision inique et, côté jardin, vous allez – pardonnez-moi le terme- vous goberger avec le responsable de cette décision inique. Vous tenez un double langage caractéristique des représentants des partis politiques nationaux. On comprend pourquoi les Versaillais sont de plus en plus dégoûtés de la politique. Il ne faut pas agir ainsi, il faut être cohérent avec soi-même. M. le Maire : J’imagine que ce n’est pas la première ni la dernière fois que je vous déconcerterai. Je ne me suis pas « gobergé », m’étant contenté d’un verre d’eau. Mais j’estimais que, quels que soient les reproches que l’on peut faire à M. Astier, la décence voulait que le maire de la Ville soit présent à l’occasion de son départ. Si l’on peut regretter, et nous le regrettons toujours, l’instauration du paiement pour le petit parc, Hubert Astier, comme premier président de l’établissement public a, depuis près de sept ans, fait un travail considérable. Il a réveillé la « belle endormie » qu’était le Château, l’a fait revivre par des animations, des spectacles de théâtre, de danse, grâce à la venue de Bartabas, et toutes les manifestations qui ont, indirectement, animé la ville. Il était normal que nous lui rendions hommage pour ce très bon travail, sans être d’accord avec toutes les décisions qu’il a prises ou que le conseil d’administration a prises contre mon gré. M. de LESQUEN : Vous savez très bien que le problème de Versailles est que le Château tourne le dos à la Ville. Cette décision de faire payer l’entrée du petit parc est calamiteuse et tout à fait symbolique. Elle signifie que, quels que soient les mérites de son action, il a aggravé la coupure entre le Château et la Ville. M. le Maire : Personnellement, j’estime qu’il ne l’a pas aggravée. La venue de Bartabas au manège de la Grande écurie sert de trait d’union pour l’animation entre le Château et la Ville. A mes yeux, les aspects positifs de son action sont bien supérieurs à certains aspects négatifs. Dans tout bilan, il faut savoir faire la part des choses. M. de LESQUEN : C’est inacceptable ! ADOPTION DU PROCÈS-VERBAL DE LA SÉANCE DU 19 JUIN 2003 M. le Maire : Y a-t-il des observations ? M. de LESQUEN : En conclusion à la discussion que j’avais eue avec Mme Dupont
et vous-même sur le refus d’imprimer le logo de l’Union pour le renouveau de Versailles
dans le Bulletin municipal, vous avez répondu de manière énigmatique - c’est page 244 - :
« J’enregistre votre remarque ». J’avais fait valoir qu’il s’agit d’une décision illégale,
contraire à la loi relative à la démocratie de proximité.
J’espère que cet « enregistrement » signifiait une mise à l’étude
et qu’au terme de cette étude vous avez compris que cette décision est non seulement inique
sur un plan déontologique, mais irrégulière sur un plan juridique.
M. le Maire : Elle n’est ni inique ni illégale. Les pouvoirs qui me sont conférés par la loi relative à la démocratie de proximité me permettent d’offrir à chaque groupe - mais je l’avais fait bien avant cela - la possibilité de s’exprimer dans le Bulletin municipal.
2003.07.127 Je vous avais déjà indiqué que la commune de Bièvres souhaitait rejoindre notre communauté du Grand Parc. (...) Conformément à l’article L. 5211-18 du code général des collectivités territoriales, le conseil municipal de chacune des neuf communes membres dispose d'un délai de trois mois pour se prononcer sur l'admission de la nouvelle commune.
M. le Maire : A partir du moment où vous avez fait
cette déclaration, elle sera consignée au
procès-verbal de cette séance. Il faudra trouver
avec M. DEVYS la manière dont vous souhaitez
évoquer à nouveau ce sujet avec lui, quand il sera
là ou à la fin de notre réunion. A vous de
voir selon quelle manière il souhaite ou non voir
rectifier le tir. M. de LESQUEN : Cette délibération nous embarrasse. Le groupe URV n’a évidemment rien contre la sympathique commune de Bièvres et nous sommes heureux d’accueillir les Biévrois dans un ensemble intercommunal. Mais nous répétons que la communauté de communes n’est pas le bon mode de coopération et qu’il existe bien d’autres instruments plus légers, comme le syndicat intercommunal. La communauté de communes, nouvel échelon administratif, ajoute l’administration à l’administration et l’impôt à l’impôt. Dès 2003, ce conseil municipal, contre notre avis, a transféré des fonctionnaires à la communauté, laquelle a créé un impôt nouveau - minime au départ, certes, mais nul doute que, si l’on n’y met pas bon ordre, cette taxe supplémentaire va croître et embellir. 2003.07.128 (...) Mme MASSE : La sécurité est une mission essentielle de la politique municipale. Or, en deux ans, c’est la première fois que vous nous soumettez une délibération portant sur la sécurité des Versaillais. Lors de notre arrivée au Conseil municipal en avril 2001, Henry de Lesquen, voyant qu’aucun de vos adjoints n’avait en charge ce dossier, vous avait demandé qui s’occuperait de la sécurité des Versaillais au sein de votre majorité. Vous avez répondu « moi-même ». Depuis plus de deux ans, la sécurité a donc attendu.
M. DEVYS : Raciste ! Mme MASSE : ...Et on ose leur infliger la "double peine". Qu’à cela ne tienne ! On évite les poursuites aux uns, on supprime la "double peine" pour les autres, on change les lois, on met en place des simili-conseils qui sont là pour jeter de la poudre aux yeux des pauvres administrés. Nous nous abstiendrons donc, à cause de cette quatrième « mission ».
M. de LESQUEN : Cette délibération nous donne l’occasion de parler de la sécurité. C’est important et je voudrais qu’au conseil municipal on l’évoque régulièrement. S’il y a des bons chiffres, nous serons les premiers à nous en féliciter. Encore faut-il examiner les chiffres avec prudence et sur la longue période.
M. le Maire : On ne peut découper en tranches les intentions du Président de la République en fonction de ce qui nous arrange ou ne nous arrange pas. Pour ma part, je les prends globalement.. M. de LESQUEN : Pas moi ! M. le Maire : …Et à partir du moment où la prévention est un élément essentiel de notre vie en société, il est évident que nous devons la prendre en compte. M. de LESQUEN : Vous avez dit l’essentiel : Nous, nous sommes des hommes libres, vous vous ne l’êtes pas ! M. le Maire : En ce qui concerne la réforme de la double peine, je vous rappelle que ces dispositions présentées au nom du Gouvernement par le ministre de l’Intérieur ont été votées à l’unanimité.
M. de LESQUEN : C’est le propre des décisions sur lesquelles il n’y a pas de véritable débat. M. le Maire : Le débat a duré plusieurs dizaines d’heures. Nous avons auditionné des centaines de personnes avec le rapporteur, Monsieur Mariani et ce débat s’est déroulé de la façon la plus démocratique, en toute transparence. Chacun, au départ, pouvait avoir d’autres conceptions ; Dans le dialogue, l’écoute, la tolérance, l’ouverture, la pédagogie, nous nous sommes rapprochés les uns et des autres et nous avons compris que ces mesures constituaient une amélioration de la démocratie. M. de LESQUEN : Ce sujet nous dépasse, nous conseil municipal… M. le Maire : C’est vous qui en avez parlé ! M. de LESQUEN : …Mais il faut bien comprendre que c’est d’abord aux honnêtes gens que la politique de sécurité s’adresse.
M. le Maire : Les mesures que nous avons prises pour la lutte et la maîtrise de l’immigration clandestine participent à cette politique de sécurisation. Il s’agit d’un texte équilibré pour lutter contre l’immigration clandestine, maîtriser l’immigration légale, mais il a des aspects humains pour tous ceux qui sont peut-être de nationalité étrangère mais qui, de fait, ont toute leur famille, toute leur vie en France. M. de LESQUEN : Et leurs victimes ? M. le Maire : Il était normal que nous adoptions ces dispositions et je suis très heureux que les points de vue qui différaient il y a un an se soient rapprochés, et que cette mesure digne de notre démocratie et de notre pays ait été votée à l’unanimité.
M. de LESQUEN : C’est indéfendable ! 2003.07.130 Z.A.C. des Chantiers – Bilan de la concertation préalable du projet d’aménagement du site « Versailles-Chantiers » (...) |
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