Réponse d’Henry de Lesquen, Président de l’U.R.V.,

adressée aux Nouvelles de Versailles

à propos de Pinte et des harkis


Je ne suis pas surpris, mais quand même consterné, de la manière dont vous avez rendu compte du conseil municipal du 28 septembre 2006, car vous avez présenté exclusivement le point de vue du maire actuel et de ses amis, jamais celui de l’U.R.V.(*). Je suis donc obligé de rétablir la vérité :


1. Vous faites allusion à la lettre ouverte que j’ai adressée au maire actuel, sans rien dire de son contenu ni même citer son titre, qui était : “Pas vous, pas ça, M. Pinte ! Lettre ouverte à Etienne Pinte sur l’hommage aux harkis.” Or, ma lettre était un cri du cœur et un appel au recueillement, pour que le sacrifice des musulmans d’Algérie qui sont morts pour la France soit commémoré avec dignité. Les critiques qu’elle contenait à l’égard du maire actuel étaient fondées sur des faits incontestables, et d’ailleurs incontestés ; elles n’étaient nullement inspirées par la haine, sentiment que j’ignore.


2. Vous donnez un écho favorable au discours lu par un colistier de M. Pinte, que vous rapportez longuement (et dont vous avez tiré le titre de votre article : “Le point de non-retour est atteint”), alors que c’était un tissu de calomnies et d’insultes gratuites à mon encontre et qu’il ne répondait à aucun moment sur le fond aux termes de ma lettre ouverte.


3. Je tiens à souligner que nous ne faisons que des critiques politiques. Nous ne lançons jamais d’attaques personnelles, alors que nous ne cessons d’en subir, et des plus grossières, ce qui nous oblige parfois à répliquer sur le même ton.


4. Les critiques politiques que nous faisons ne sont inspirées que par l’amour de notre Ville et par la volonté de servir le bien commun des Versaillais. Nous n’avons aucune haine dans notre cœur.


5. Enfin, il est dommage que vous n’ayez rien dit des nombreuses interventions sur la politique municipale que nous avons faites au cours de cette séance.


(*) L’article auquel il est ici répondu a été publié dans Les Nouvelles de Versailles le 4 octobre 2006, sous la signature de Stéphane Gauthier.