S’agissant des équipements sportifs et terrains de sport, le rapport
de présentation, page 176, paragraphe 2.7.4 décrit les équipements
sportifs et de loisirs existants à savoir
- un complexe sportif ;
- une piscine ;
- six stades ;
- 17 gymnases ;
- Des salles ou installations spécialisées
(skatepark, tennis, centre hippique, stand de tir,…)
Mais la volonté affichée par la ville est de rajeunir et dynamiser
la vie à Versailles.
Pour ce faire le rapport de présentation page 249, paragraphe 4.1
reprenant les objectifs fondamentaux du POS de 1998 réaffirme :
« Les grands objectifs municipaux ayant présidé à
l’élaboration du POS de 1998 étaient les suivants :
…
7. Créer des équipements publics et privés nécessaires.
»
De même le PADD page 32 énonce « Par ailleurs, l’intégration
de la dimension intercommunale oblige à une réflexion sur l’accueil
de nouveaux équipements culturels, sportifs à une nouvelle
échelle »
Nulle part ailleurs il n’est fait mention de besoins supplémentaires
dans le domaine sportif ou de la réservation de terrains à
cet effet.
Et pourtant si quelques observations font remarquer que les installations
sportives existantes sont insuffisantes pour une ville de près
de 90.000 habitants, c’est surtout le projet de la ZAC prévoyant la
destruction des équipements sportifs du square des Francine (1870
m2) et son remplacement par une surface de 400 m2 prévue sur les terrains
de la SEVESC qui est critiqué. Ces critiques préconisent de
retrouver pour le quartier et pour Versailles les surfaces supprimées.
Sous le thème traitant des équipements sportifs de la ZAC et
des équipements petite enfance sont proposés des solutions
de remplacement.
La commission d’enquête souscrit à cette préoccupation
légitime.
Mais pour ce qui concerne la ville de Versailles, il est difficile de construire
de nouveaux terrains de sport ou d’édifier des salles omnisports ou
des gymnases pourtant réclamés à proximité des
lycées ou collèges.
La commission propose donc de viser les espaces encore disponibles. C’est
ainsi qu’il lui semble que le quartier de Satory offre sur ce plan des opportunités
intéressantes qui ont été à peine esquissées.
En effet, si le rapport de présentation page 284 s’agissant de la
zone AU énonce : « Ce secteur constitue une réserve pour
l’urbanisation dont l’ouverture à la constructibilité est reportée
à une étape ultérieure. Elle est, de plus, conditionnée
à la réalisation d’études et de réflexion menée
sur l’ensemble du site de Satory qui devraient permettre, à terme,
de mieux répondre à un grand nombre d’enjeux qui restent aujourd’hui
posés :
- …
- aux besoins de la ville, voire de l’intercommunalité,
en terme d’habitat, d’activités et d’équipements ;
- …
- à la requalification des espaces publics ;
- … »
Le rapport de présentation ne développe pas davantage alors
qu’il aurait pu préciser que seul le « gisement » en espaces
disponibles du plateau de Satory permettait d’envisager une politique
de réalisation d’équipements sportifs en nombre et qualité
à la disposition des Versaillais mais aussi des habitants des autres
communes faisant partie de l’intercommunalité.
|