REMARQUES RELATIVES AU P.L.U.
ANALYSE DES OBSERVATIONS ECRITES.
Registre N° 2
Le registre N°2 contient 21 observations écrites numérotées
de 1-1bis à 20.
Observation N° 2-1
L’observation N°1 mentionne que le terrain situé entre les
rues Saint Charles et la rue Pasteur autrefois inconstructible permettrait
désormais la construction d’immeubles pouvant aller jusqu’à
cinq étages.
Des pavillons de meulière (ancien internat de La Bruyère)
y sont implantés et il serait dommage de les faire disparaître.
La rédactrice de cette observation demande donc l’extension de la
zone pavillonnaire existante avec le COS actuel de 0,6 et une hauteur réduite
à RdC + 2.
Avis de la commission d’enquête :
La ville de Versailles est confrontée à des besoins
importants en matière de logements en général et de
logements sociaux en particulier.
La réglementation actuelle lui impose même de disposer de
20% de logements sociaux sous peine de pénalités évaluées
annuellement. Elle doit prendre des dispositions pour faire face à
ses obligations et dans le même temps respecter le cadre architectural
exceptionnel qui est le sien.
Il lui faut donc trouver un équilibre entre un nombre significatif
de constructions de logements qui s’insèrent harmonieusement
dans le site actuel et une densification raisonnable, tout en respectant
les normes architecturales.
Observation N° 2-1 bis
L’observation N°1 bis approuve les termes de l’observation N°1.
Avis de la commission d’enquête :
Même réponse que pour l’observation N°1
Observation N° 2-2
Cette observation considère que les mesures prises pour réduire
les effets négatifs de la circulation automobile du projet des Chantiers
sont quasi inexistantes et que l’extension prévue du quartier de Satory,
ainsi que l’absence de voie nouvelle vers la RN 186 ne fera qu’aggraver le
problème.
Il propose de créer une voie d’accès pour les véhicules
légers particuliers en lieu et place de la voie de circulation «
douce » prévue à terme entre le haut de l’avenue de Sceaux
et le haut de la rue Edouard Charton.
Avis de la commission d’enquête
Comme exprimé sous d’autres observations, la commission d’enquête
considère également que de sérieux problèmes
de circulations risquent se poser autour et à proximité de la
ZAC.
Elle ne préconise pas cependant de créer une voie d’accès
pour les véhicules légers particuliers en lieu et place de
la voie de circulation « douce », ce qui à ses yeux ne
ferait qu’aggraver la densité actuelle, mais préconise plutôt
de réduire le nombre de véhicules particuliers allant ou transitant
par la gare des Chantiers en imaginant par exemple la création
de parkings aux entrées Est et Ouest de Versailles, desservant
par des navettes la gare des Chantiers ou tout autre moyen.
Voir le thème des problèmes généraux de circulation
dans la ZAC traité dans la suite de ce rapport.
Observation N° 2-3
Les adhérents de l’association APACH (Association bucoise pour
la Protection du Cadre de vie, de l’Habitat et de l’environnement) ont déposé
un mémorandum de 5 pages dont les principaux points sont les suivants
:
1) Contestation approche purement versaillaise du projet
ZAC ;
Avis de la commission d’enquête
Compte tenu des répercussions du projet de la ZAC sur les communes
limitrophes et au premier rang sur Buc, le projet de la ZAC ne peut se concevoir
qu’en étroite concertation avec les bucois. Il n’apparaît pas
au travers des documents soumis à enquête que les bucois aient
été suffisamment associés à cette concertation.
2) Demande de report des décisions concernant
la ZAC si transports en commun vers Versailles ne sont pas préalablement
améliorés (fréquences, voies réservées)
;
Avis de la commission d’enquête
Ce point rejoint le précédent en matière de concertation
préalable. Les problèmes de circulation et de transport aux
abords de la ZAC et notamment à la Porte de Buc concernent bien évidemment
la commune de Buc. Se reporter au thème des problèmes
généraux de circulation dans la ZAC développé
dans la suite de ce rapport.
3) Demande de communication intégrale de l’étude
d’impact de la circulation avec répercussions sur la rue Blériot
;
Avis de la commission d’enquête
Ce rapport est à demander au Service de L’Urbanisme de la ville
de Versailles.
4) Demande abandon politique restrictive en matière
de stationnement pour non versaillais ne disposant pas d’un réseau
bus performant ;
Avis de la commission d’enquête
Compte tenu des grandes difficultés de circulation et de stationnement
dans Versailles, il ne paraît pas souhaitable d’étendre d’ouvrir
la politique actuelle de stationnement, sous peine d’arriver rapidement
à un blocage total. Il semble préférable de faire porter
l’effort sur l’amélioration des transports en commun dans Versailles
et les communes limitrophes et peut être de s’orienter vers la création
de parkings régionaux aux abords est et Ouest de Versailles.
Voir le thème des problèmes généraux de circulation
dans la ville et celui consacré à la ZAC, dans la suite de
ce rapport.
5) Remise en service des étangs Gobert inséré
dans démarche d’ensemble de réhabilitation du réseau
des étangs et rigoles et de l’aqueduc de Buc ;
Avis de la commission d’enquête.
Cette remise en service est liée au devenir des étangs Gobert
qui ne paraît pas définitivement arrêté (comblement
total ou partiel, maintien en l’état ou remise en service ?), mais
pencherait plutôt en faveur de la remise en état des étangs,
en effet :
• le PLU précise (page 327 du rapport de présentation,
3ème partie du paragraphe sur l’intégration du site au projet)
: « … l’objectif du projet est de mettre en valeur et d’ouvrir au public
des espaces ou lieux tels que le square des Francine et les étangs
Gobert. »
• Le PADD ajoute (page 44, dernier paragraphe)
: « …créer de nouveaux espaces publics qui ont une fonction
sociale et offrent une respiration à la ville, par la requalification
des réservoirs Gobert et la mise en valeur de l’abreuvoir des Francines.
»
6) L’aménagement de Satory doit faire l’objet
d’une étude d’impact sur la circulation ;
Avis de la commission d’enquête
Compte tenu, en effet, du développement important envisagé
pour Satory et de ses répercussions prévisibles en matière
de circulation tant pour Versailles que pour les communes environnantes,
il serait souhaitable que l’étude qui sera conduite prenne en compte
les problèmes généraux de circulation. Voir dans la suite
de cette étude le thème consacré aux problèmes
généraux de circulation dans la ville.
7) Le règlement du PLU doit prendre en considération
le site classé de la vallée de Bièvres (articles sur
visibilité et aspect des constructions) ;
Avis de la commission d’enquête
La proposition relative aux futures constructions devra être insérée
dans le règlement du PLU concernant les zones UK et AU de Satory.
Il est en effet indispensable que les futures constructions édifiées
sur le plateau de Satory ne dépareillent pas, par leur aspect esthétique,
le site classé de la vallée de Bièvres.
Si, en effet, la page 215 du règlement dans son article UK 11 parle
de la visibilité des constructions de Satory « Les constructions
sur le plateau de Satory ne doivent pas, en particulier, être visibles
depuis le domaine national », rien ne semble mentionné pour
cette zone à l’égard de la vallée de la Bièvre.
S’agissant de la zone UCa le règlement précise page 58 que
pour les normes d’assainissement « Les aménagements réalisés
dans le secteur UCa situé sur le plateau de Satory doivent s’insérer
dans le cadre du protocole de gestion de la Vallée de la Bièvre
», mais il ne dit rien au sujet des futures constructions par rapport
au site classé de la vallée de Bièvres.
S’agissant de la zone UI, cette disposition est déjà prévue
dans le règlement, page 172, qui dispose dans son article UI 2 §
4 :
« Sont admises, sous conditions, les occupations et utilisations
du sol suivantes :
…
Dans la zone UI et les secteurs UIa et UIb situés sur le plateau
de Satory à proximité du site classé de la Vallée
de la Bièvre, les constructions, ouvrages ou travaux à destination
d’activités industrielles, artisanales, de bureaux ou d’entrepôt
dès lors que leur localisation tient compte de la qualité
du boisement et de leur intégration paysagère. »
8) Normes d’assainissement de Satory doivent être
renforcées et aqueduc de Trappes doit figurer au dossier et bénéficier
d’une réhabilitation ;
Avis de la commission d’enquête
Cette observation relève du registre relatif au zonage d’assainissement.
Se reporter à la partie du présent rapport qui lui est consacrée.
9) Refus du renvoi à l’intercommunalité
des obligations de Versailles en matière de gens du voyage.
Avis de la commission d’enquête
La commune de Versailles dispose de peu de terrains disponibles pour accueillir
les gens du voyage.
Il lui faut donc envisager, avec sa participation financière, l’étude
du problème dans le cadre de l’intercommunalité, ce qui vaut
bien entendu également lorsque les problèmes dépassent
son cadre ou sont interdépendants (problèmes des transports,
problème de l’accès à la ZAC etc…)
Observation N° 2-4
Le rédacteur de cette observation suggère qu’un séquoia
de plus de 25 mètres de hauteur situé au 66-68, rue Albert
Joly soit classé « arbre remarquable »
Avis de la commission d’enquête
La commission d’enquête, sous réserve de la visite
par les services de la ville attestant du caractère remarquable de
l’arbre mentionné ci-dessus est bien entendu favorable à son
classement.
Observation N°5
Cette observation exprime ses craintes de voir l’édification du
complexe multisalles faire disparaître les deux salles de cinéma
actuelles « Le Cyrano » et « Le Roxane », sans compter
les troubles qui pourraient en découler.
Avis de la commission d’enquête.
Le PLU ne mentionne pas la disparition des deux salles actuelles, comme
corollaire de la création du complexe multisalles, et il n’a pas
d’ailleurs à le faire.
Le rédacteur de cette observation va donc au-delà du contenu
du projet actuel de PLU.
Ce complexe multisalles pose cependant un certain nombre de problèmes
qui sont évoqués dans un thème qui lui est consacré
dans la suite de ce rapport.
Observation N° 2-6
L’observation N°6 reprend l’argumentaire développé
sous l’observation N°5.
Avis de la commission d’enquête
Avis analogue à celui exprimé précédemment.
Observation N°7
Cette observation fait remarquer que dans la zone UI de Satory occupée
par une zone d’emplois (bureaux et activités) avec des entreprises
comme GIAT Industries, Citroën Sport ou Renault Trucks, le projet de
PLU interdit les constructions, ouvrages ou travaux à destination
de commerces de détail.
Le rédacteur suggère que le PLU puisse autoriser, de façon
limitée, quelques commerces pouvant accueillir des services aux personnes
et aux entreprises (restauration, café /tabac, kiosque à journaux,
coiffure, point banque, reprographie…) ainsi qu’un hôtel pour hébergement
d’affaires.
A ce titre il propose que le PLU autorise, dans la zone UI :
• des surfaces de commerces inférieures à
300 m2 HON par tranche de construction neuve de 30 000 m2 HON, soit moins
de 1% des surfaces ;
• la construction d’hôtel.
•
Avis de la commission d’enquête.
La situation particulière du plateau de Satory, le 8ème
quartier de Versailles, aux accès difficiles et peu nombreux à
partir de la ville basse, séparé de celle-ci, tout à
la fois par une voie ferrée, par une dénivellation importante
et par une route à quatre voies en cours d’élargissement, nécessite
que lui soit donné les moyens d’une forme limitée d’autonomie.
La commission est donc favorable aux propositions de cette observation
qui n’autorise que 1% du SHON à des commerces de détail et
un hébergement de passage qui éviterait des allers et
venues incessantes entre le plateau et le centre de Versailles sur des voies
déjà suffisamment chargées
De même et pour des raisons identiques il serait souhaitable, si
cela n’existe déjà, que ce quartier possède un
minimum d’équipements de Service Public (mairie annexe, antenne postale,
poste de police etc…)
Observation N° 2-8
Le rédacteur parlant au nom des habitants du quartier Notre Dame
souhaite le maintien du cinéma « Le Cyrano ».
Avis de la commission d’enquête
Se reporter à l’avis exprimé sous l’observation N°5
Observation N° 2-9
L’association des Riverains de l’Avenue de Paris dépose sous cette
observation un document de 4 pages relatif aux répercussions de l’aménagement
de la ZAC sur le stationnement et la circulation dans l’avenue de Paris.
S’agissant du stationnement :
l’association, s’appuyant sur les normes d’urbanisme appliquées
dans le même quartier, démontre que les besoins de la ZAC peuvent
être évalués à 1512 places, mais que les parkings
existants ou prévus ne représentant que 900 places, le déficit
sera de 612 places, et ce déficit aura une incidence dans tout le
quartier, jusqu’à l’avenue de Paris. L’association suggère donc
de créer des parkings souterrains sous l’avenue de Sceaux et sous
l’avenue de Paris.
S’agissant de l’impact sur la circulation :
l’association démontre, chiffres à l’appui que contrairement
aux hypothèses du PPDU publié en 2000 qui table sur un accroissement
de 2% par an des transports en commun et une diminution de 3% du trafic automobile,
les récentes statistiques constatent l’effet inverse en région
parisienne.
En outre la création de la ZAC et le développement du quartier
de Satory s’accompagneront d’un accroissement de la circulation dans la ville
de Versailles. L’association demande donc de prévoir une liaison entre
la gare des Chantiers et la ZAC vers Satory.
A cet effet, elle suggère le renforcement du pont aqueduc existant
à fauteur de la station de pompage de la SEVESC et l’aménagement
d’une route en tranchée dans le bois Saint Martin.
Avis de la commission d’enquête
Les suggestions faites par l’association sont intéressantes, tant
en ce qui concerne la création de parkings que l’amélioration
ou la création de voies et méritent d’être pris en considération,
car tout ce qui peut permettre de désengorger les flux transitant
sur la ZAC par d’autres voies que celles qui existent actuellement et qui
sont chroniquement saturées ne peut que contribuer à en améliorer
la fluidité.
Les problèmes généraux de circulation dans
la ZAC ou dans le reste de la ville de Versailles constituent en effet une
préoccupation forte du dossier. Deux thèmes y sont d’ailleurs
consacrés dans la suite de ce rapport.
Observation N° 2-10
Le rédacteur de cette observation exprime sa crainte de voir le
ciné club « Le Roxane », fermé par suite
de l’ouverture d’un multiplexe dans la future ZAC.
Avis de la commission d’enquête
Voir l’avis développé en réponse à l’observation
N°5.
Observation N° 2-11
Monsieur PINOT PERIGORD de VILLECHENON résidant dans le quartier
de Glatigny joint une note d’une page avec croquis pour exprimer sa désapprobation
sur la façon dont les EVIP ont été déterminés.
Il affirme que le projet des EVIP du PLU par son caractère général
ne tient absolument pas compte d’une réalité inévitablement
complexe et variée, car :
• les lots de terrain sont de taille et de formes différentes
• les différences de niveau, parfois importantes,
font qu’une vision 2D de l’implantation d’une nouvelle maison est insuffisante
pour juger de son harmonie vis-à-vis des constructions voisines existantes
et pour les passants dans la rue.
Il propose de prohiber les murs de plusieurs mètres de haut sur
la rue, de faire respecter les règles existantes de densité
au m2 et joint un croquis de l’emplacement qu’il préconise pour l’implantation
d’une nouvelle construction.
Avis de la commission d’enquête.
Les EVIP et la question des critères de leur détermination
graphique ou de la méthode suivie est rapidement apparue comme posant
problème à l’ensemble de la commission.
L’observation de monsieur Pinot Périgord rejoint d’autres observations
ultérieures sur cette même question des EVIP ainsi que d’autres
observations plus détaillées de monsieur Pinot lui-même.
La commission d’enquête y consacre un thème spécifique
dans la suite de ce rapport.
Observation N° 2-12
Cette observation exprime la crainte de voir la création du complexe
multisalles de la ZAC entraîner la disparition du cinéma «
Le Cyrano » pour les Versaillais du quartier Notre Dame.
Avis de la commission d’enquête
Voir l’avis développé sous l’observation N°5.
Observation N° 2-13
La rédactrice de cette observation fait remarquer que la
création du complexe multisalles en drainant une population oisive
près d’un CES ne favorisera pas les études des élèves,
créera des embouteillages supplémentaires Place Poincaré
– Etats Généraux, ruinera les petits commerces de Versailles,
les 2 cinémas existants et les petits restaurants.
Elle suggère d’implanter plutôt ces salles plus au nord
de Versailles à Clagny – Porte Verte.
Avis de la commission d’enquête
La question de l’implantation d’un ensemble de 2400 places est très
controversée. Se reporter au thème relatif au complexe de cinémas
dans la suite du rapport.
Observation N° 2-14
L’association des résidents des rues de Verdun, Metz et Nancy,
fait des propositions pour éviter que le terrain occupé par
la DDASS, rue Saint Charles, classé en zone UC ne devienne un ensemble
immobilier qui consisteraient à :
• conserver l’ancien internat du Lycée La Bruyère
composé de meulières typiques ;
• éviter de construire des immeubles collectifs,
car la zone proche est pavillonnaire ;
• et si les terrains devaient changer d’affectation
après abandon ou déménagement de la DDASS, créer
plutôt une résidence étudiante qui fait défaut
à la ville et une 3ème salle de spectacle (auditorium), qui
pourrait être utilisée par le CNR ou d’autres établissements.
Avis de la commission d’enquête
Ces propositions sont intéressantes et méritent d’être
prises en considération. Se reporter à l’avis de la commission
sous l’observation N°1 de ce registre.
En outre et par comparaison avec des villes de taille et de population
analogues, il conviendra que la ville fasse l’inventaire critique des équipements
culturels mis à la disposition des habitants pour tenter de combler
les manques ou insuffisances répertoriés.
Observation N° 2-15
Cette observation exprime sa crainte de voir disparaître les salles
Cyrano, rue Rameau.
Avis de la commission d’enquête
La crainte que la création du complexe cinéma de la ZAC
n’entraîne la disparition des actuelles salles de cinémas de
Versailles et l’animation qui en découlait, rejoint de nombreuses
observations déjà exprimées sur ce sujet et notamment
les observations 5, 6, 8, 10, 12 et 13 du présent registre.
Se reporter aux avis exprimés par la commission sous ces différentes
observations.
Observation N° 2-16
Sous cette observation, monsieur Jean TOURNESAC, habitant de Glatigny
rejoint l’observation N°11 relative aux conséquences négatives
du mode de détermination des EVIP, en termes de droits à construire,
en exprimant son opposition
Il considère par ailleurs que cette détermination des EVIP,
associée à la règle interdisant de construire à
plus de 20m de la rue ne peut que produire des effets pervers en termes d’esthétique
et de nuisances, en créant de part et d’autre de la rue un véritable
rempart uniforme de maisons et des jardins en forme de couloir.
Il souhaite donc l’abrogation de l’interdiction de construire à
plus de 20 mètres de la rue.
Avis de la commission d’enquête
Comme indiqué sous l’observation N°11, les EVIP et la question
des critères de leur détermination graphique ou de la méthode
suivie est rapidement apparue comme posant problème à l’ensemble
de la commission.
Cette observation, outre les restrictions relevées en droits à
construction met en évidence deux conséquences préjudiciables
à un certain nombre de propriétaires de Glatigny :
• la disproportion en termes de droits à construire
entre les divers propriétaires ( monsieur TOURNESAC parle de 1800
m2 inconstructibles sur 2720 m2, monsieur Pinot sous l’observation N°11
disposerait également de droits très fortement réduits
sur ses 2800 m2), induit un traitement inégalitaire des habitants
de ce quartier ;
• les effets pervers, en termes d’esthétique
et de nuisances diverses (sonores notamment) auxquels conduiraient les normes
projetées, et qui paraissent contraires aux buts recherchés.
La commission d’enquête consacre un thème spécifique
dans la suite de ce rapport au problème des EVIP.
Observation N° 2-17
Contrairement aux observations N°11 et N°16, le rédacteur
de cette observation approuve le projet de règlement du PLU concernant
le quartier de Glatigny.
Il considère, en effet, que ces dispositions permettent de contrôler
la densification de ce quartier et d’éviter à plus ou moins
long terme une multiplication des divisions de terrains entraînant
la perte irréversible des espaces verts.
Avis de la commission d’enquête
Tout en étant favorable au maintien d’espaces verts existants,
voire à la création d’espaces verts nouveaux, ainsi d’ailleurs
que la plupart des habitants du quartier de Glatigny pour lesquels il importe
de préserver le maximum d’espaces verts, la commission d’enquête
considère que le mode de désignation proposé n’est pas
satisfaisant.
Elle y consacre un thème spécifique dans la suite de ce
rapport.
Observation N° 2-18
La propriétaire du 49, rue Porte de Buc à Versailles (Section
BM 15) fait savoir que le COS est passé de 1,5 en 1974 à 0,5
dans le projet de PLU. Elle s’étonne d’une telle réduction
et demande, s’il doit être réduit de le ramener à 1.
Avis de la commission d’enquête
Cette réduction (division par trois des droits antérieurs
en matière de construction), si elle est avérée, paraît
en effet très importante. La demande de cette propriétaire
mérite d’être prise en considération.
Observation N° 2-19
L’observation N°19 émane des propriétaires de la S.A.R.L
« Les Moulins de Versailles ».
Ces personnes expliquent que l’extension de la gare, le développement
des liaisons en car et le flux incessant des voyageurs en transit entre la
rue Porte de Buc et la Place Raymond Poincaré, mettent leur entreprise,
située au milieu de cet axe, dans une grande difficulté d’accès
à leur poste de chargement de farine de la rue des Chantiers et de
déchargement de blé, rue de l’Abbé Rousseau.
Ils considèrent que leur quartier s’est transformé en gare
routière et que cela leur impose avec le sens unique de la Place Raymond
Poincaré et la rue de l’Abbé Rousseau, un parcours trop dangereux.
Ils demandent donc à la ville la libération de leurs véhicules
à l’accès à leur entreprise, car ils ont été
choqués par l’accident mortel survenu le 7 novembre 2003 entre un
piéton et un de leur camion et ils craignent que cela ne se renouvelle.
Ils expliquent que :
• le PLU tel qu’il est prévu les empêche
de fonctionner et génère des accidents. Ils se disent prêts
à reprendre les bâtiments mitoyens de la cantine SNCF pour aménager
un meilleur accès depuis la rue de l’Abbé Rousseau, mais la
SNCF ne souhaite pas laisser les lieux, et du côté de la Rue
Porte de Buc les voyageurs dévalent le long de leur bâtiment
avec les risques évoqués ci-dessus. Il faudrait utiliser cette
zone UM pour mettre en place un aménagement sérieux pour les
cars et les voyageurs ;
• ils souhaitent circuler rue de l’Abbé Rousseau
comme par le passé avec le sens unique, car les chauffeurs de camion
mettent parfois ½ heure dans des conditions dangereuses pour parvenir
aux ouvertures. Ils préconisent également de diriger les voyageurs
par des passerelles ou rues piétonnes vers la rue Porte de Buc, derrière
les voies ferrées et aménager une desserte de bus sécurisée
en prévoyant un autre accès routier, peut-être par la
rampe Saint-Martin uniquement pour le transit des bus ;
• la gare routière a pris leur poste de chargement
rue l’Abbé Rousseau ;
• leur zone de livraison le long de leur bâtiment
a été remplacée par un arrêt de bus ;
• la SNCF prévoit de faire le ramassage des
fonds par la Brinks dans l’avancée du quai nécessaire à
leur semi remorque lors de son arrivée ;
• pendant les travaux de la gare, des bureaux provisoires
devraient être installés sur les voies le long du quai où
évoluent leurs camions d’où des risques accrus pour les piétons
utilisateurs de ces bureaux.
Ils expliquent également qu’ayant perdu 50% de leur chiffre d’affaires
depuis 1994 suite au refus de la SNCF de poursuivre ses dessertes de train,
leur tonnage est en baisse, alors que leur établissement est classé
par la Préfecture d’Ile de France au rang des établissements
dont l’activité doit être maintenue en situation de crise compte
tenu de son caractère alimentaire d’urgence pour les Yvelines.
Ils concluent en demandant d’être intégré au mieux
dans ce nouveau paysage de la gare, étant donné leur situation
de plus en plus enclavée, car un déménagement aurait
un coût très important compte tenu de leur équipement
lourd et moderne et du fait que la majorité des structures sont soudées
et scellées sur place.
Avis de la commission d’enquête
Les problèmes relatés par les propriétaires des «
Moulins de Versailles » montrent les difficultés existantes
tant pour ce qui concerne les conditions actuelles de circulation que la sécurité
des voyageurs.
Il n’est nullement démontré dans le projet de PLU soumis
à examen que les mesures prises entraîneront une amélioration
substantielle de ces conditions.
Déjà évoquées dans de précédentes
observations, ces difficultés sont développées dans
le thème relatif aux problèmes généraux
de circulation dans la ZAC dans la suite de ce rapport.
Or le maintien de l’activité des « Moulins de Versailles
» est considéré, par les services de la Préfecture
d’Ile de France, comme prioritaire en situation de crise, compte tenu du
nombre restreint en Ile de France de ce type d’établissement et de
leur nécessité pour la survie des populations.
Outre les mesures d’ordre général à prendre pour
améliorer les conditions de circulation dans la ZAC et la sécurité
des piétons transitant dans cette zone, la situation particulière
des « Moulins de Versailles » nécessite, sous l’égide
de la Mairie de Versailles, une étude spécifique.
Cette étude associant les propriétaires des Moulins,
les représentants de la Préfecture et les représentants
de la SNCF devra trouver une solution permet tant la poursuite des activités
de cette entreprise en procédant si nécessaire aux aménagements
lui permettant de fonctionner dans les meilleures conditions.
Observation N° 2-20
Sous cette observation, les résidents de la rue E.Charton,
évoquant la ZAC des Chantiers et son environnement, expriment
les demandes suivantes :
1) A quelle date il leur sera possible de consulter
un plan masse définitif avec coupes longitudinales et transversales
et une maquette définitive représentant les ouvrages projetés
?
2) Pourquoi rejeter dans un lointain futur le parking
souterrain de l’avenue de Sceaux et le réaménagement de cette
avenue ?
3) S’agissant de la circulation automobile en périphérie
de la ZAC :
4)
- pourquoi ne prévoit-on pas une route côté
ONF en se servant du pont St Martin à la gare, pour soulager la rue
Charton ?
- pourquoi n’a-t-on pas prévu en venant du Petit
Clamart par la RN 286 une sortie au pont de Buc pour desservir Versailles
et Buc et pourquoi 2 voies au lieu de 4 sous ce pont ?
- pour accéder à Versailles Château,
pourquoi n’a-t-on pas prévu une nouvelle bretelle de sortie Versailles
juste après le pont en venant de Saint - Cyr l’Ecole par la RN 286
?
- Pourrait-on mettre la rue E.Charton en sens unique
sur toute sa longueur en limitant la vitesse à 30km/h, les flux de
circulation se feraient Sud Nord par la rue Charton et Nord-Sud par la rue
Royale, évitant des croisements dangereux place des Francines ?
- pour accéder à la gare de la rue de
la porte de Buc, une passerelle couverte à tapis roulant serait appréciée
;
- peut-on interdire le stationnement des cars de tourisme
en semaine et le WE sur l’aire réservée aux bus dans le haut
de l’avenue de Sceaux ?
Ils joignent à leurs demandes et suggestions un plan de circulation
Avis de la commission d’enquête
Les résidents de la rue E.Charton sont très directement
concernés par le projet de création de la ZAC et par les problèmes
de circulation. Leurs préoccupations rejoignent celles exprimées
dans l’observation N°20 du registre N°1.
La commission considère également que la création
de la ZAC, dans un contexte de circulation et de stationnement difficile,
pourrait aggraver ce contexte si des mesures spécifiques dans et hors
ZAC ne sont pas prises.
Dans la suite de ce rapport, elle consacre deux thèmes à
ces problèmes :
• un thème sur les problèmes généraux
de circulation dans la ville ;
• un thème sur les problèmes généraux
de circulation dans la ZAC.
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